Une équipe de scientifiques japonais a démontré que voler des empreintes digitales est possible grâce à une simple photo publiée sur les réseaux sociaux pour peu que le signe « V » soit visible et le cliché de bonne qualité.
Symbole de paix, le signe « V » pourrait bien devenir celui des ennuis, croit savoir Le Point.
Une équipe de scientifiques japonais a en effet démontré que voler des empreintes digitales est possible grâce à une simple photo publiée sur les réseaux sociaux pour peu que le signe « V » soit visible et le cliché de bonne qualité, rapporte également Channel NewsAsia. Très populaire, notamment au Japon, ce geste qui permet aisément de distinguer l’index et le majeur serait donc du pain bénit pour les pirates.
Des sujets à trois mètres de l’objectif
Fréquemment utilisées comme système de sécurité, notamment pour déverrouiller les téléphones portables, les empreintes digitales étaient jusqu’ici réputées comme quasiment inviolables. Mais, dans leur étude, ces chercheurs sont parvenus à reconstituer des empreintes digitales grâce à des photos qui ont pourtant été prises à trois mètres des sujets étudiés.
Autre inquiétude, la possibilité de berner les systèmes de reconnaissances biométriques qui ont également recours aux caractéristiques uniques de nos doigts. Une empreinte complète contient en moyenne une centaine de points caractéristiques, mais les contrôles ne sont effectués qu’à partir de 12 points.
En France, cette nouvelle technologie est utilisée pour les passeports depuis 2009, avec huit empreintes exploitées sur dix. Au premier mai 2014, plus de quinze millions de passeports biométriques ont été délivrés en France. De quoi faire réfléchir les aficionados d’Instagram, Facebook et autres réseaux sociaux.
Le Républicain Lorrain