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[Luxemburgensia] Dernier retour sur le Klëppelkrich (4)


Nous avons dit tout ce qui était nécessaire et utile à propos du Klëppelkrich (la guerre des gourdins). Ajoutons seulement que la Terreur, aussi déplorable eusse-t-elle été, a été un fait historique, explicable par la nécessité «d’achever» (dans tous les sens du mot) la Révolution française.

Nous ne nous attendions pas vraiment à la riposte virulente, diffamante et haineuse d’un troll inculte sur les réseaux sociaux qui nous reproche une réécriture «révisionniste» de l’histoire nationale, affirmant que le peuple luxembourgeois détestait le régime français et la francophonie, pour prouver arbitrairement que les Luxembourgeois auraient toujours été exclusivement germanophones et germanophiles. Certainement, l’administration du département des Forêts a apporté au Luxembourg l’ouverture vers une nouvelle époque (mais la fin de l’Ancien Régime s’était déjà manifestée sous les empereurs autrichiens, Marie Thérèse et Joseph II).

N’en déplaise aux populistes de droite, l’histoire de notre pays, depuis l’époque de la Lotharingie – et c’est son atout – est multiculturelle.

L’historiographie luxembourgeoise a bénéficié du remarquable mémoire de Gilbert Trausch paru au début des années 1990 dans les cahiers de l’Institut grand-ducal. Aussi, cette œuvre précise a été longuement évoquée dans la préface de Monique Kieffer dans Un historien dans son siècle paru en hommage à Gilbert Trausch. Pour nous, il n’y a pas lieu de recréer ici la dispute théorique entre historiens (le concept des «Annales» contre celui des «Lieux de mémoire»).

Jean Rhein

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