Accueil | Culture | La grève se poursuit au Centre Pompidou, sixième jour de fermeture

La grève se poursuit au Centre Pompidou, sixième jour de fermeture


Vue sur le Centre Pompidou à Paris, le 11 avril 2014. (Photo : AFP)

Le Centre Pompidou, l’un des musées les plus fréquentés de Paris, a gardé portes closes samedi, en raison d’une grève entamée lundi contre une modification du statut du personnel.

Une centaine d’employés se sont mis en grève lundi et le mouvement a été reconduit samedi, a indiqué le musée. Le Centre Pompidou, fréquenté par plus de 3 millions de visiteurs par an, propose notamment en ce moment une exposition sur le peintre américain Cy Twombly (jusqu’au 24 avril). Chaque jour de grève représente une perte de 15 000 à 18 000 visiteurs, en incluant ceux qui se rendent à la bibliothèque, et un manque à gagner de plusieurs dizaines de milliers d’euros de recettes.

Une programmation de masterclasses, débats et fictions, «Imagine la France dès demain» prévue samedi et dimanche en collaboration avec France Culture a dû être déplacée à la Maison de la Radio. Les grévistes, répondant à l’appel des syndicats FO et UNSA, sont opposés à l’application d’un décret modifiant le statut contractuel du personnel. La loi proposée par le ministère de la Fonction publique et votée l’an dernier impose dès le 1er avril que tous les agents nouvellement recrutés le soient sous statut de fonctionnaire, moins avantageux.

Les agents déjà en poste ne verront pas leur statut automatiquement modifié, même s’il leur est proposé de devenir fonctionnaire. Une rencontre de négociation jeudi après-midi entre les syndicats et le ministère de la Culture s’est soldée par un échec. L’ensemble des effectifs du musée (1.200 agents) est sous statut contractuel depuis l’ouverture du Centre il y a 40 ans.

Le Quotidien/AFP

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.