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La chasse aux odeurs corporelles dans les entreprises japonaises


Un collègue qui sent mauvais, c'est du "harcèlement olfactif" pour les Japonais. (illustration AFP)

Un collègue sent mauvais ? Une société japonaise propose des séances de formation pour aborder le problème. Après un long été étouffant et humide, certaines entreprises du Japon, pays connu pour son souci constant de la propreté, déclarent la guerre à ce qu’elle appellent « le harcèlement olfactif ».

Dire à un collègue qu’il sent mauvais est une affaire des plus embarrassantes. Une société de produits d’hygiène personnelle enseigne les bonnes méthodes pour le « traitement des odeurs ». Les médias japonais se sont saisi de cette nouveauté en rapportant que 40 employés du géant de la téléphonie mobile SoftBank avaient participé récemment à une session pour comprendre l’origine des odeurs corporelles et y remédier.

Le « harcèlement olfactif » rejoint ainsi une longue liste « d’agressions » de la vie au bureau, qui vont au Japon du « harcèlement alcoolique » (forcer un collègue à boire) au harcèlement du karaoké par lequel on l’oblige à chanter contre son gré. Les coupables désignés du harcèlement par les odeurs, vont du « salaryman » transpirant et fumeur invétéré, à la collègue trop parfumée (une rareté dans l’archipel où il est mal vu d’imposer une odeur quelle qu’elle soit).

La société à l’origine de ce programme de formation affirme que son initiative peut conduire les « délinquants » à changer leurs habitudes en douceur et créer dans le même temps un bureau plus tolérant.

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