La plateforme gratuite KUK, lancée mardi dernier sous l'égide de Serge Tonnar et du collectif MASKéNADA, revoit les exigences d'une culture 100 % luxembourgeoise.
Serge Tonnar, autour de qui s'est formé le collectif d'artistes MASKéNADA, n'est pas de ceux pour qui le confinement a été une longue période de repos. Dès la fermeture des théâtres, des cinémas et des salles de concert, le musicien a tiré la sonnette d'alarme et a déclaré un état d'urgence pour le monde culturel. Son discours se poursuit aujourd'hui avec KUK, une plateforme exclusivement luxembourgeoise, fruit d'un long travail et d'une réactivité à toute épreuve qui ont suivi le début de cette crise soudaine. KUK, «c'est l'héritier du "Live aus der Stuff"», première et principale initiative pour continuer à faire vivre la culture au Grand-Duché durant le confinement avec, chaque jour, un artiste du pays qui se produisait en direct sur Facebook, le but étant de représenter toutes les disciplines du spectacle vivant, de la musique au théâtre en passant par la danse ou la lecture. «Je n'aurais jamais pensé faire quelque chose comme ça, avoue Serge Tonnar. Mais aujourd'hui, tout le monde doit s'adapter et faire des choses que l'on ne pensait pas possibles avant. Les artistes sont habitués à réagir à des situations difficiles et il faut faire appel à leur créativité pour trouver des solutions.» Cependant, KUK n'est pas seulement une solution, c'est, en quelque sorte, un premier pas dans le nouveau monde. Serge Tonnar a d'ailleurs bien ...Cet article est réservé aux abonnés.
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