Fin janvier, le festival international du film fantastique est de retour en chair et en os, toujours dans les Vosges, après l’ersatz numérique de 2021.
Des villages hantés, des enfants aux pouvoirs surnaturels, des rites maléfiques… Le 29e festival international du Film fantastique de Gérardmer revient en salles, annonçant au passage les dix films qui seront en compétition.
Le jury est présidé par l’actrice, réalisatrice et productrice Julie Gayet. Six réalisateurs et quatre réalisatrices sont en lice pour succéder à Brandon Cronenberg, le fils de David Cronenberg, qui avait obtenu l’an dernier le Grand Prix pour Possessor. La précédente édition avait dû se tenir en ligne en raison de la crise sanitaire.
Cette année, le festival, très apprécié des fans de cinéma de genre, propose une sélection à majorité européenne avec seulement deux films américains et un taïwanais.
En compétition officielle, l’Espagnol Paco Plaza, connu pour la trilogie de films d’horreur [Rec], présentera La Abuela, autour du parcours d’une jeune mannequin espagnole qui veut percer dans le milieu parisien de la mode et de sa grand-mère.
Pour sa part, Eskil Vogt proposera The Innocents, un film où il est question d’enfants aux pouvoirs surnaturels. Ce Norvégien est connu comme le grand complice de Joachim Trier puisqu’il a coscénarisé ses films, dont le dernier, la comédie dramatique The Worst Person In the World, a été l’une des sensations du dernier festival de Cannes.
Edgar Wright à l’honneur
L’Américain Sean Ellis (Cashback) présentera Eight for Silver, tourné en France, explorant un village de campagne du XIXe siècle frappé par une malédiction.
Le réalisateur français Arnaud Malherbe est également sur les rangs avec Ogre, qui imagine les événements mystérieux entourant l’arrivée d’une institutrice et de son fils dans un village du Morvan, avec notamment en tête d’affiche l’actrice Ana Girardot.
Hors compétition seront projetés After Blue (Paradis sale), de Bertrand Mandico, membre du jury et Prix Louis-Delluc 2018 avec Les Garçons sauvages, mais aussi un documentaire sur Joe D’Amato, un réalisateur mort en 1999 et connu comme «le roi du porno italien», mais qui a aussi travaillé avec Jean Renoir, Jean-Luc Godard ou Franco Zeffirelli.
À noter enfin que l’invité d’honneur du festival n’est autre que le réalisateur Edgar Wright (Shaun of the Dead, Hot Fuzz, Scott Pilgrim…), célébré à travers une rétrospective et une rencontre avec le public.
Du 26 au 30 janvier