Festival Zeltik à Dudelange : kilts en folie !

Jouez violons, résonnez cornemuses ! Samedi, la commune de Dudelange organisera la 21e édition de son festival Zeltik avec Celkilt et The Rapparees en têtes d’affiche !

C’est une histoire d’amour qui dure désormais depuis deux décennies ! Le Zeltik revient samedi pour une édition 2018 sans énorme tête d’affiche, mais avec une programmation proposant plusieurs noms qui montent de la scène celtique européenne.

«Scène celtique» que les organisateurs dudelangeois prennent toujours au sens le plus large. «Le Zeltik marie la musique celtique traditionnelle et le celtic rock. Ce sont des soirées toujours enjouées où on essaye de faire en sorte que le public s’amuse» souligne l’organisateur, John Rech.

Ainsi, cette année, c’est au groupe Celkilt que revient l’honneur, non pas de terminer la soirée, mais d’en occuper le slot le plus prestigieux de 23h30 à 0h30. Le groupe français, découvert par le grand public grâce à un télé-crochet en 2013, a depuis parcouru l’Europe et l’Amérique du Nord et a assuré plus de 450 dates avec ses kilts et son rock celtique hyper-dynamique. Pour cette soirée, le programmateur tenait vraiment à «surprendre le public».

Des habitués et des nouveautés

Certes, Oysterband, qui vient dans le cadre de sa tournée anniversaire à l’occasion de ses 40 ans, est déjà passé par Dudelange, mais c’était il y a 15 ans.

Idem pour The Rapparees, «des habitués du festival», mais qui viennent cette année avec un projet très particulier, un «Tribute to the Pogues» groupe mythique de la scène celtique. Et si les locaux de Schëppe Siwen et du Luxembourg Pipe Band sont bien connus du public du Zeltik, de nombreuses surprises sont néanmoins au programme. Enfin, il ne faut pas oublier la venue pour la première fois de Manran, que John Rech présente pour les connaisseurs comme «les héritiers de Runrig», dans «la pure tradition écossaise, avec un très bon chanteur et un côté singer-songwriter».

Un programme «très hétéroclite», assure le programmateur, qui devrait une nouvelle fois se terminer à guichets fermés, avec quelque 1 500 spectateurs dans la salle. «Le public nous fait confiance et vient, année après année, découvrir ce qu’on lui propose.» Vu le «tarif hyper-social» de la manifestation (20 euros, ce qui ouvre d’ailleurs les portes du prélude celtique, demain soir en l’église Saint-Martin, pour la Rhapsodie bretonne de Georges Delvallée et Yvon Le Quellec), on aurait tort de s’en prive r!

Pablo Chimienti