Le Cercle artistique de Luxembourg et son salon continuent leur mue, toujours plus sensibles à la créativité des jeunes artistes et à un secteur qui se professionnalise.
Il y a une dizaine d’années, le CAL, né en 1893 (son salon, trois ans plus tard), était considéré comme une institution sur la pente raide. Un entre-soi devenu vieillot, aux propositions ronflantes, dépassé par l’effervescente créativité du secteur visible au pays. Pour reprendre le train en marche, il a été alors nécessaire de dépoussiérer les intentions, ce que son ancien président Jean Petit, puis son successeur, Marc Hostert, se sont évertués à faire.
Comment cette transition s’est-elle opérée? En s’ouvrant plus volontiers à d’autres disciplines (photographie, installation, dessin), en changeant d’adresse (notamment du côté des Rotondes), en se tournant aussi vers la jeunesse, mieux à même de porter dans son travail les questionnements d’une époque et, par ruissellement, de rajeunir le salon. «On est une vitrine culturelle!», continue Marc Hostert, conscient de ce qu’implique l’expression.
«Coup de pouce» pour les jeunes artistesSurtout quand, à deux pas, dans une synergie recherchée, la Luxembourg Art Week attire à la même période collectionneurs et galeries de toute l’Europe qui, parfois, font un détour par le Tramsschapp, ...
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