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[Critique ciné] « Songbird » : Hollywood pique sa crise


La description que fait le film d'un monde ravagé par le Covid dans un futur proche (l'année 2024) ne manque pas d'intérêt : la maladie a muté en Covid-23, beaucoup plus dangereux, notamment parce qu'il se transmet dans l'air. (photo DR)

Hollywood a beaucoup pleuré, cette année, sur son sort – et à raison – mais il n'a pas fallu longtemps pour que l'usine à rêves, capitale de l'arrivisme, du buzz et des gros sous-sous se remette d'aplomb. Et de l'annoncer avec le moins de finesse possible.

Songbird, disponible en VOD, se la joue agressif et tient à ce que l'on sache qu'il est le premier film sur le Covid (ce qui est faux bien sûr : Borat 2, tourné en plein confinement et avec le coronavirus comme sujet principal, est sorti le mois dernier), écrit en trois jours et tourné en deux semaines au mois de juillet, dans un Los Angeles déserté pour cause de confinement. Aux manettes du projet, le pape du manque de délicatesse, l'inénarrable Michael Bay, qui soutient l'un de ses nombreux poulains anonymes, ici le Britannique Adam Mason, qui émule tellement le style de son producteur que l'on s'attend à tout moment à voir débarquer des ...

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