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[Critique ciné] «Présidents» : fontaine de joutes rances


En France, le changement, c’est maintenant. Enfin presque. C’est en tout cas dès à présent que l’on place ses pions pour la course à la présidentielle, le sort de l’Hexagone sera fixé dans un peu moins d’un an. Avec, paraît-il, un second tour Macron-Le Pen, que tout le monde annonce mais dont personne ne veut. Ce qui augurerait donc, toujours «selon les sondages», arbitres de la société du spectacle politique, aussi artificiels que le sont les promesses électorales, que le fascisme serait aux portes de l’Élysée. Alors, pour Anne Fontaine, la solution est de contrer ce que l’on ne désire pas avec une chose ce que l’on désire encore moins, et qui n'est pas Manuel Valls. La réalisatrice franco-luxembourgeoise part donc sur une étrange utopie : à l'heure où gauche et droite agonisent, elle réunit dans son fantasme cinématographique les derniers piliers des deux partis historiques, les ex-présidents Nicolas Sarkozy (Jean Dujardin) et François Hollande ...


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