Accueil | Culture | [Critique ciné] «Médecin de nuit», quand la ville dort…

[Critique ciné] «Médecin de nuit», quand la ville dort…


Vincent Macaigne est époustouflant de tension, son personnage rongé par l’urgence et le danger obligeant l’acteur à rester constamment au bord de l’explosion, à contenir sa rage de façon admirable. (photo DR)

Solide dans sa construction, Médecin de nuit d’Élie Wajeman fait montre de tous les mécanismes du thriller et les fait fonctionner à merveille.

C’est une vieille recette que le cinéma nous ressert de temps en temps : le polar ou thriller urbain bien poisseux qui se déroule sur une nuit, qui marque souvent la fin de quelque chose, plus rarement le début d’une autre. Des Américains s’y sont démarqués. Michael Mann (Collateral, 2004), Spike Lee (The 25th Hour, 2002), les frères Safdie (Good Time, 2017), jusqu’à, dans un registre plus décalé, Martin Scorsese (After Hours, 1985) ou John Landis (Into the Night, 1985), ont réussi cet exercice de style haut la main, pour des résultats mémorables. En France, les unités de temps, de lieu et d’action sont des reliques du passé, des règles archaïques du théâtre classique aujourd’hui abandonnées aux ...


Cet article est réservé aux abonnés.

Pour profiter pleinement de l'ensemble de ses articles, vous propose de découvrir ses offres d'abonnement.



PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.