Dans L’Étreinte, de Ludovic Bergery, il s’agit de suivre Emmanuelle Béart, de l’observer dans ses malheureuses déambulations, et d’être le témoin privilégié de sa renaissance.
Non, L’Étreinte n’est pas le film du «grand retour» pour Emmanuelle Béart. Le réalisateur, Ludovic Bergery, est explicite : son film commence et se termine par un voyage en train. Ce qui compte, c’est, à l’évidence, ce qu’il y a entre les deux voyages, un moment suspendu pour le personnage comme pour l’actrice, qui a largement déserté le grand écran cette dernière décennie au profit du théâtre. Et de revenir ici le temps d’une centaine de minutes, pour confirmer sa résurrection. Ce n’est pas non plus le film des adieux. L’Étreinte est une étape avant un nouveau départ. Et quel meilleur moyen pour Emmanuelle Béart de ...
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