[Concert] James Morrison à l’Atelier : une énergie made in UK

Le chanteur britannique était  lundi soir sur la scène de L’Atelier pour un show faisant la part belle à son dernier album et à des titres parfois inattendus de ses précédents. Devant un public conquis d’avance, il a livré un show rythmé et millimétré.

Nouveau disque, nouvelle tournée et nouveau passage au Luxembourg. Avec « You’re Stronger Than You Know », son cinquième opus, James Morrison est revenu à ses fondamentaux, une pop efficace et des tonalités rock assumées. Arrivés sur scène à 21h pile, James Morrison, ses quatre musiciens et ses deux choristes, ont donné le ton avec « Under The Influence » et « Nothing Ever Hurt Like You », extraits de ses deux premiers albums. Avec une alacrité imparable, le chanteur a su rapidement faire monter la température avant d’entonner « Undiscovered » et « I Won’t Let You Go », deux de ses principaux tubes. Celui qui l’a révélé au grand public en 2006, « You Give Me Something », a lui également su rencontrer la ferveur du public de L’Atelier.

Il aime mêler sa voix à des artistes féminines

Tout au long du concert, les titres de son dernier album sont égrenés. Ses choristes montrent leur talent sur « My Love Goes On » interprété en studio avec Joss Stone et le public est mis à contribution sur « Glorious ». James Morrison aime mêler sa voix à des artistes féminines d’horizons différents. C’est avec Nelly Furtado qu’il a connu l’un de ses plus grands succès « Broken Strings » repris ici avec l’une de ses choristes et l’on regrettera qu’ « Up », duo avec Jessie J., ne soit pas interprété sur scène, ce qui semblait aussi logique pour mettre également sa deuxième choriste à l’honneur.

D’autres tubes attendus ont manqué à la setlist, du très scénique « Slave To The Music » au radiophonique « Please Don’t Stop The Rain » en passant par le tout aussi efficace « One Life ». En l’espace d’un show d’à peine une heure trente, James Morrison a confirmé qu’il est assurément un des meilleurs représentants de la scène pop-rock britannique. Même s’il aurait pu surprendre davantage, il n’en reste pas moins une bête de scène, instinctive et charismatique. Si l’artiste a assuré que le public luxembourgeois était le plus incroyable qu’il connaissait, il n’a lui non plus pas manqué d’énergie.

Nikolas Lenoir