Vainqueur de la Berlinale en 2020, film de clôture du dernier LuxFilmFest, There Is No Evil met, en quatre chapitres, le spectateur face aux questionnements moraux qui rythment la vie de citoyens iraniens. Un film dur, mais réaliste et important.
Il est des pays où l’art est une arme de dénonciation massive. C’est assurément le cas en Iran, où aujourd’hui, cinéma et politique ne font qu’un. Depuis Jafar Panahi et ses mille subterfuges pour réaliser et présenter ses films depuis dix ans (comme le fameux gâteau envoyé au festival de Cannes en 2011, qui dissimulait une clé USB contenant son journal filmé Ceci n’est pas un film), la voie a été ouverte aux cinéastes qui mettent leur vie en danger pour dénoncer les dérives du régime de Mahmoud Ahmadinejad puis, aujourd’hui, de Hassan Rohani, réélu pour un second mandat présidentiel en 2017.
Mohammad ...
Cet article est réservé aux abonnés.
Pour profiter pleinement de l'ensemble de ses articles, vous propose de découvrir ses offres d'abonnement.