Quelque part entre En attendant Godot et The Shining se trouve January, en salle ce mercredi. Une œuvre étrange et abstraite racontée par son réalisateur, le Bulgare Andrey Paounov.
L’étrange January, en salle aujourd’hui, est inclassable. Son réalisateur, Andrey Paounov, l’est tout autant : sa biographie raconte qu’il a été barman à Prague, cuisinier à Washington, jardinier à Toronto ou encore comptable à San Francisco. Il a aussi été l’un des documentaristes les plus reconnus de Bulgarie depuis les années 2000. Avec January, il franchit le pas de la fiction en adaptant la pièce du même nom de Yordan Raditchkov, figure majeure de la littérature bulgare de la seconde moitié du XXe siècle : cinq hommes bloqués dans une cabane loin du monde, dans l’enfer enneigé des Balkans, attendent le retour de Petar Motorov. Celui-ci est parti rejoindre le village le plus proche, de l’autre côté de la forêt où les loups sont affamés. Quand le traîneau qu’il a emprunté le matin même revient, l’homme n’est plus là : il n’y a que son manteau, son fusil et le ...
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