Ceux qui, l'année dernière, ont pu voir Crack Cloud («nuage de crack») aux Rotondes peuvent se faire une idée des élans à fleur de peau qui animent ce généreux collectif : d'un côté, un style rugueux, décharné, témoin d'un sombre passé, de l'autre, une envie de repousser les démons, tenaces, par la force du collectif.
Ainsi, sur scène, la guitare, tranchante, prête à couper l'artère, se fait menaçante, comme ces visages anguleux aux peintures guerrières. Mais au plus haut du chaos sonore, les corps se heurtent, s'enlacent, se cajolent, se réconfortent... Une union de gueules cassées et de morals brisés qui s'affirme sur la pochette même de ce premier disque : alors que le paysage en arrière-plan est oppressant, avec cette Babylone à la ...Cet article est réservé aux abonnés.
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