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Violences à Marseille : 43 Russes en garde à vue


Les 43 Russes arrêtés sont suspectés d'avoir participé aux violences commises à Marseille, en marge d'Angleterre-Russie samedi. (Photo AFP)

Suspectés d’avoir participé aux violences commises à Marseille, en marge du match de l’Euro 2016 Angleterre-Russie samedi, 43 supporters russes ont été placés en garde à vue mardi.

Ces supporters avaient d’abord refusé de descendre de leur autocar dans les Alpes-Maritimes, pour des contrôles d’identité, avant de finir par obtempérer. Ils ont ensuite été emmenés dans l’après-midi par les forces de l’ordre. Ils ont été escortés individuellement vers des voitures de gendarmerie ou des fourgonnettes de police avant de quitter la caserne de gendarmerie de Mandelieu-la-Napoule où était stationné leur autocar. Ils ont été conduit à Marseille, où ils ont été placés en garde à vue pour être entendus.

Ces contrôles, notamment destinés à vérifier si ces Russes font partie d’une liste de hooligans dits « à risque », ont semble-t-il permis de relier les 43 personnes interpelées aux événements de samedi. A l’issue de leur garde à vue, ils pourront être soit relâchés, soit expulsés dans le cadre d’une procédure administrative, soit faire éventuellement l’objet de poursuites judiciaires.

« Nous avons des indices suffisamment précis sur la participation d’au moins un certain nombre d’entre eux aux aux violences inacceptables » survenues à Marseille en marge d’Angleterre-Russie, avait commenté à la mi-journée le préfet des Alpes-Maritimes, Adolphe Colrat.

Six autres supporters russes contrôlés plus tôt dans la journée ont été placés dans des centres de rétention à Nice et à Marseille, en vue de leur expulsion. Ils sont soupçonnés de présenter une menace à l’ordre public.

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