TPMP : 300 plaintes au CSA pour la gifle de Joey Starr

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel français (CSA) a reçu près de 300 plaintes de téléspectateurs, entre mardi soir et mercredi, au sujet de l’émission « Touche pas à mon Poste » (TPMP) de Cyril Hanouna, lors de laquelle le rappeur Joey Starr a giflé l’un des chroniqueurs.

Le régulateur, qui a reçu 290 formulaires de plainte, précise qu’elles sont seront examinées « prochainement » en groupe de travail. La grande majorité réclame des sanctions à l’encontre de Joey Starr, actuellement juré de La Nouvelle Star sur D8, tandis qu’une petite partie demande la suppression de l’émission phare de D8, TPMP, qui réunit fréquemment près de 2 millions de téléspectateurs.

En cause : un sketch de l’émission de mardi soir où le chroniqueur Gilles Verdez se rend déguisé dans la loge du rappeur et reçoit une gifle après avoir cherché à l’embrasser. Le chroniqueur apparaît alors avec l’arcade sourcilière ouverte et en sang, suscitant une vague d’indignation sur Twitter.

? VIDÉO ?: La gifle de Joey Starr à Gilles Verdez dans #TPMP. pic.twitter.com/dOr4IDZnTu

— Love Mdelormeau (@Love_Mdelormeau) 20 avril 2016

Après avoir menacé de garder l’antenne pour empêcher la diffusion du direct de la Nouvelle Star, Cyril Hanouna a annoncé ensuite que faute d’excuses du chanteur, il annulait l’émission de mercredi soir en soutien à Gilles Verdez. Pour raisons contractuelles, elle a finalement eu lieu, mais les chroniqueurs habituels sont restés en coulisses et ont été remplacés par des personnes du public.

L’équipe du soir ! #TPMP pic.twitter.com/8PZv40rXlw — TPMP (@TPMPofficiel) 20 avril 2016

Le formulaire de saisine du CSA, où les téléspectateurs peuvent écrire librement leurs griefs, a circulé sur Twitter. En plus des plaintes reçues, le régulateur dit avoir été interpellé plus de 300 fois sur le réseau social par des internautes, fans de l’émission.

Chaque mois, le CSA reçoit environ 1 000 plaintes de téléspectateurs. Il a été saisi récemment à propos d’un autre numéro de TPMP, où l’un des chroniqueurs s’était fait verser un bol de nouilles dans le caleçon.