Sélection nationale – Viva España par Dave Turpel

Au coup de sifflet du match aller face à l’Espagne, j’ai échangé mon maillot avec Gerard Piqué. Pourquoi lui? Parce qu’il était à côté de moi à ce moment-là. J’ai pris le premier mec qui venait.

Aujourd’hui, son maillot est chez moi, il est posé dans un coin très précis à la maison. Au début, je l’ai mis deux fois pour aller à l’entraînement, puis je me suis dit qu’il aurait plus sa place accroché au mur, de manière à ce que les copains le voient quand ils viennent à la maison. J’ai un coin où il y a des souvenirs de foot, un canapé et la Playstation. Alors quand les gars viennent jouer à la Playstation, ils ont vue sur le maillot de l’Espagne. J’en ai d’autres du Bayern et de l’Allemagne, les deux équipes que je supporte, mais bon, eux, je les ai achetés. Celui-là a une valeur particulière.

Je ne sais pas ce que Piqué a fait du maillot floqué «TURPEL» qu’il a récupéré ce jour-là. Peut-être qu’il l’a donné à Shakira! Non, plus sérieusement, je pense qu’il s’en fout. Il doit en avoir des plus importants.

La musique de Shakira? Je ne peux pas dire que c’est forcément mon truc, mais ça va, ça peut aller, on va dire que ça s’écoute. Tout ce que je sais, c’est que j’ai joué contre son mari. Le souvenir que j’ai du match aller, c’est que c’était un joueur correct. Pas de gestes méchants, que des duels à la loyale. Peut-être que je m’avance, mais ça n’aurait sûrement pas été la même chose face à Sergio Ramos, mais lui n’avait pas pu jouer contre nous.

Bon, pour être honnête, je ne suis pas fan de Piqué. À mon avis, c’est même le maillon faible du Barça, où les trois Sud-Américains en attaque font des choses incroyables et compensent les erreurs de la défense.

Le Quotidien

Chaque jour jusqu’à vendredi, l’attaquant des Roud Léiwen Dave Turpel nous fait vivre sa préparation et ses souvenirs espagnols.