[Sélection nationale] Les frères Thill ensemble pour l’Albanie ?

Après Luxembourg-Bosnie. Vincent et Sébastien Thill marchent sur les traces de Charles et Fons Leweck.

Depuis quand les deux frères n’ont-ils plus joué ensemble en sélection ?

Sébastien Thill et son petit frère Vincent (qui est devenu vendredi le plus jeune joueur de l’histoire du Luxembourg à 16 ans et 50 jours) étaient tous les deux sur la feuille de match, mais Sébastien est resté sur le banc.

Les Roud Léiwen n’ont plus été représentés en équipe nationale par deux frangins depuis l’époque de la famille Leweck. Le 27 mai 2006, lors de la défaite du Grand-Duché à Fribourg contre l’Allemagne (7-0), Fons et Charles étaient tous les deux titulaires. Le mois suivant, face au Portugal (0-3) et à l’Ukraine (0-3), Fons avait remplacé Charles en cours de jeu, puis les frères n’avaient plus jamais représenté le Luxembourg ensemble.

Alors mardi face à l’Albanie, on aimerait voir les deux brothers sur la pelouse en même temps, ne serait-ce que pour mettre à jour l’histoire. Luc Holtz, si tu nous entends…

Holtz a-t-il innové tactiquement ?

Oui. Ou du moins un peu. En toute logique, son 4-4-2 a été reconduit et il a comme convenu aligné Anthony Moris dans les buts. L’innovation se trouvait en phase de possession, où le Luxembourg défendait à trois, avec toujours les trois mêmes : les deux défenseurs centraux Malget et Chanot ainsi que le latéral gauche Jans. Delgado, lui, se situait systématiquement un cran au-dessus, de manière à créer un surnombre. Pas étonnant, aussi, que le défenseur eschois se soit retrouvé en position d’avant-centre sur une action (23e).

Comment s’est organisée la défense en 2e mi-temps ?

Un peu à la peine, Delgado a cédé sa place en début de deuxième période à Tom Schnell. Le Dudelangeois s’est alors positionné dans l’axe et Malget a glissé à droite, autrement dit dans la configuration du F91 de Michel Leflochmoan. Du coup, Laurent Jans est resté à gauche, à un poste où il a excellé, mais c’est à droite que les recruteurs belges auraient aimé le voir.

Matthieu Pécot