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L’entretien du mercredi – Roby Schmit : « On ne fait pas du light »


Roby Schmit, 65 ans (à g.) et Serge Rhim, 56 ans (à d.) sont deux membres influents de l'organisation de la Flèche du Sud. (Photo : Julien Garroy)

Serge Rhim et Roby Schmit, membres du club de la Vélo Union Esch, évoquent leur Flèche du Sud qui leur tient tant à cœur. Entretien croisé.

Rendez-vous était pris mardi sur le coup de 15 h à l’hôtel-restaurant Acacia, à Esch-sur-Alzette, où le patron, Serge Rihm, encore en tenue, sortait tout juste des fourneaux. «Je ne me voyais pas parler tout seul de la Flèche du Sud.

C’est Roby (Schmit) qui dessine les étapes, les parcours, fait le lien avec les communes, les administrations, c’est lui qu’il faut interroger, pas moi», ordonna-t-il, péremptoire. Si on ne le connaissait pas, on aurait décampé… Et finalement l’idée d’un entretien croisé, très plaisant, a fini par s’imposer.

Car c’est l’une des caractéristiques de la Flèche. C’est en équipe mais toujours chez Serge Rihm, qui admet s’occuper du volant financier de l’épreuve, que les organisateurs phosphorent…

Peut-on dire aujourd’hui, en voyant la Flèche du Sud partir pour une 66e édition, qu’il s’agit d’une sorte de miracle permanent ?

Serge Rhim : Non, je ne pense pas qu’il s’agisse d’un miracle. C’est plutôt le travail d’une équipe amateur, bénévole et bien soudée.

Roby Schmit : Nous sommes bien rodés depuis tant d’années.

S. R. : C’est du bon sens de continuer. Du moment qu’on n’a pas de problème, pourquoi s’arrêter ?

À cause des contraintes toujours plus grandes faites aux organisateurs, par exemple, alors que votre épreuve se trouve juste à la frontière des courses professionnelles et des courses amateurs…

S. R. : C’est vrai, ce n’est pas simple…

Votre secret ?

S. R. : La volonté. Uniquement la volonté.

Mais racontez-nous quel est votre moteur ?

S. R. : Le cyclisme a toujours été mon dada. J’ai toujours vu la Flèche du Sud comme l’un des plus beaux évènements au pays. Depuis que je me suis engagé dans l’organisation, c’est toujours avec la même intensité.

R. S. : Moi, j’ai participé à quatre éditions comme coureur. De 1968 à 1971. Je ne l’ai terminée que deux fois. Comme organisateur, ça donne un grand avantage car j’ai été coureur. Pour tout ce qui est de l’ordre de la logistique, je pense qu’on est plus concerné lorsqu’on a eu cette expérience.

Roby, puisque vous dessinez le parcours, en proposant une étape aussi dure que celle de Bourscheid, ce mercredi, vous n’avez pas peur de tuer, d’entrée, tout suspense?

R. S. : Forcément, c’est un peu le risque. Nous avions parlé avec la commune de Bourscheid pour y faire l’étape d’ouverture. C’est devenu concret. Mais à Bourscheid, on ne peut pas faire autrement que monter et descendre. Ce n’est pas plat. Mais je pense qu’on a trouvé quelque chose de correct. Et puis c’était le désir de la commune de faire passer la course sur ses pistes cyclables.

Mais six ascensions, n’est-ce pas trop ?

S. R. : C’est bien!

R. S : Nous avons un faible kilométrage, donc tout se passera bien. Pour le public, ce sera court, rapide, intéressant.

Retrouvez l’intégralité de l’entretien de notre journaliste Denis Bastien dans Le Quotidien papier de ce mercredi.

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