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Le Progrès emporté par la foule… et les frères Thill


Emmanuel Françoise et Sébastien Thill, les deux buteurs de la soirée, sont au-dessus des milieux de terrain des Rangers. Tout un symbole ! (photo Luis Mangorrinha)

Paolo Amodio a réalisé un coup de maître en réinstallant les deux frangins côte à côte dans un milieu à trois, lors de son exploit face aux Glasgow Rangers mercredi au Josy-Barthel. Et a eu un coup de bol avec la montée non prévue de Schinker. Analyse des prestations individuelles.

LA DÉFENSE

Flauss (6/10) : Une belle parade et quelques relances au pied hasardeuses avant de se blesser, ce qui pourrait perturber son début de saison domestique. Remplacé par Schinker (32e, 9), qui, c’est un constat sidérant mais c’est un fait, n’a strictement rien eu à faire pendant 30 minutes, jusqu’à une parade miraculeuse sur une tête de Kranjcar à bout portant qui laisse le Progrès dans la partie et même mieux : lui permet d’aller disputer 20 dernières minutes de folie. Il a enchaîné sur une deuxième claquette renvoyée sur sa barre et a eu la chance de voir un tir de Miller, dans les arrêts de jeu taper encore une fois la transversale. La chance des très grands.

Matias 6 : Encore ces petits détails qu’il lui faut apprendre sur la gestion de certains ballons dans des situations très précises. Mais jamais mis en danger lui non plus.

Ferino 8 : Exactement la même qu’Ibrox. Mais sans avoir recours aux longs dégagements en tribune pour permettre à tout le monde de souffler. Sa double confrontation face aux Rangers l’aura porté aux nues.

Karayer 7 : Lui aussi aura été aussi consistant, aussi attentif, aussi solide qu’en Écosse. Une charnière est née.

Lafon 7 : Une rigueur bienvenue après les petites boulettes de la première période à Glasgow. Moins bien protégé en deuxième période, il est resté globalement largement à la hauteur de la tâche, dans un rôle qui n’est pas le sien.

LE MILIEU

Watzka 6 : Dans le même rôle de travailleur de l’ombre, il a pesé modérément. Disons qu’il a abattu des courses nécessaires à l’équilibre de l’équipe. Et finalement, ce genre de sacrifice, ça n’a pas de prix.

S. Thill 8 : Un sens du jeu qui commence à s’affirmer sérieusement à ce niveau de compétition. Son sens de la dernière passe est un pur émerveillement. Et de manière visible, il entraîne toute l’équipe dans son sillage. Ce capitaine-là est en train de prendre une épaisseur inattendue. Et que dire de son coup franc d’un vice total à la 75e, mélange parfait entre le centre et le tir sur lequel personne ne peut intervenir, pas même le gardien de but (2-0)

O. Thill 8 : Monstrueux. Ces coups de pied arrêtés l’ont magnifiquement lancé sa rencontre. Il a ensuite presque tout bien fait, dans son rôle box-to-box bien plus facile à tenir avec trois joueurs devant la défense. Le meilleur est à venir : à la 65e, il récupère le ballon sur un corner mal dégagé, déborde son opposant direct et distille un ballon parfait au premier poteau pour Françoise (1-0). Remplacé par Vogel (78e), qui a fait le job dans le siège de fin de partie.

Françoise 7 : Pas mal d’escarmouches à son actif. Jusqu’à ce ballon coupé, avec autorité et flair, au premier poteau (1-0). Comme quoi, persister, ça a du bon.

Schneider 6 : Un boulot solide sur son côté gauche. Rien des coups de génie entrevus à Glasgow une semaine plus tôt, mais la certitude que son niveau de jeu était tout à fait en phase avec les standards de ce genre de rencontre internationale.

L’ATTAQUE

Karapetian 6 : Le même match de damné, seul en pointe, des efforts de malade pour faire passer l’équipe avant sa petite personne. On ne l’a pas vu dangereux mais qu’importe. Son sens du dévouement a fait tache d’huile.

Julien Mollereau

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