François Hollande a assuré que « la démocratie » serait « plus forte que la barbarie qui lui a déclaré la guerre », même si « le combat sera long, éprouvant, difficile », en ouverture de son discours consacré au terrorisme, jeudi à Paris.
« Pour avoir conduit depuis plus de quatre ans le combat de la République contre un fanatisme meurtrier, je n’ai aucun doute, malgré les épreuves, les drames et les larmes, malgré la peur, l’angoisse et la souffrance, nous vaincrons. La démocratie sera plus forte que la barbarie qui lui a déclaré la guerre », a déclaré François Hollande, pour qui, cependant, « le combat sera long, difficile et éprouvant ».
Je fais tout pour protéger les Français mais leur dois la vérité : la menace est là. Elle va durer #Wagram
— François Hollande (@fhollande) 8 septembre 2016
« En même temps qu’avec le gouvernement de Manuel Valls je fais tout pour protéger les Français, je leur dois la vérité : la menace durera. Nous devrons donc l’affronter avec courage, fermeté et sang-froid », a également souligné le chef de l’État, salle Wagram (17e arrondissement de Paris).
Nous devons l’affronter avec courage, fermeté et sang-froid. Assurer la sécurité, mais ne jamais renoncer à vivre comme nous le voulons
— François Hollande (@fhollande) 8 septembre 2016
« Le sang-froid, c’est une qualité. Ça ne veut pas dire qu’on n’a pas d’émotions, que l’on n’est pas à un moment à avoir une compassion qui parfois nous submerge. Mais ça veut dire que nous ne devons jamais nous laisser emporter par la déraison », a développé le président. « Nous devons donc assurer la sécurité sans jamais renoncer à vivre comme nous le voulons, comme nous l’entendons. C’est là l’essentiel : les terroristes nous lancent non pas un défi, mais deux : les vaincre, et rester nous-mêmes »