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Garçonnet violé et tué en France : le suspect refuse de parler aux enquêteurs


L'homme de 27 ans, interpellé à son domicile mardi matin, ne travaille pas et habite un logement social du village. (illustration AFP)

La garde à vue de l’homme de 27 ans interpellé après la mort et le viol probable d’un garçon de 9 ans lundi dans un village du nord de la France a été prolongée, a-t-on appris mercredi de source proche du dossier.

Ce suspect, qui avait été interpellé à son domicile mardi matin, ne travaille pas et habite un logement social de ce petit bourg du Hérie-la-Viéville (230 habitants) dans l’Aisne, département limitrophe de la Belgique.

De source proche de l’enquête, il est connu pour des faits « mineurs » de droit commun, mais n’est pas inscrit au Fichier judiciaire des auteurs d’infractions sexuelles. Selon cette même source mardi soir, il refusait de parler aux enquêteurs.

Retrouvé à 200 m de chez lui

Le garçon de 9 ans a été retrouvé mort lundi soir, son corps portant des « traces de viol » selon le parquet de Laon, dans le jardin d’une maison abandonnée du Hérie-la-Viéville, à quelque 200 m de son domicile familial. Son corps a été retrouvé « dénudé » avec « simplement des chaussettes et un tee-shirt remonté au niveau du cou ». Il était dissimulé « sous des orties et une palette de bois » et « dans un endroit assez peu accessible » du jardin, selon le parquet.

D’après une source proche du dossier, l’auteur du crime aurait essayé de brûler le corps. Une autopsie a été pratiquée mardi en fin de journée. Les résultats n’ont pas encore été communiqués.

Selon la source proche de l’enquête, le suspect se trouvait en compagnie de l’enfant lorsqu’ils ont croisé un autre garçon, âgé de 11 ans, vers 18h30. Ils lui ont proposé de les accompagner cueillir des cerises, ce qu’il a refusé. Voyant vers 21h30 que le garçonnet n’avait pas récupéré son vélo là où il l’avait laissé, le plus âgé des deux a donné l’alerte.

Le Quotidien/AFP

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