Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le défenseur retrouve son club formateur. La première recrue du FC Metz, cet été, s’est engagée pour une saison.
Les contacts ne datent pas d’hier, mais la signature et l’officialisation ont dû attendre ce vendredi soir. Les retrouvailles sont désormais consacrées. Franck Signorino revient à la maison à 34 ans. Il n’a pas été difficile à convaincre : le défenseur, libre de tout contrat, était demandeur. Ce n’était pas la première fois, d’ailleurs, que les deux parties discutaient d’un retour au bercail de ce joueur arrivé à Metz en 1997, avant ses débuts professionnels en 2002.
Un contrat d’un an
Franck Signorino s’est engagé pour une saison, voire plus si affinités. Des mentions dans son contrat permettront de prolonger le plaisir en fonction des événements.
Après la prolongation de Cheick Doukouré jusqu’en 2019 et les premiers contrats professionnels de Gauthier Hein et Vincent Thill, le natif du Val-de-Marne est la première recrue « extérieure » du FC Metz, qui a donc anticipé l’ouverture officielle du marché des transferts.
Signorino devra remplir l’objectif de maintien du club, alors qu’il reste sur une descente avec le Stade de Reims. Le défenseur portait le maillot champenois depuis quatre ans et il a toujours joué plus de vingt matches par saison dans l’élite, après avoir emprunté différents chemins de traverse.
Depuis son départ de Moselle, en 2005, le garçon a en effet connu des expériences contrastées. Il a connu le FC Nantes de Landreau et Toulalan, traversé des saisons plus délicates en Espagne, entre Getafe et Carthagène, découvert furtivement la Belgique, depuis Charleroi, et regagné la France par la petite porte de la Ligue 2. C’était à Laval, en 2011, sous les ordres de… Philippe Hinscheberger.
À gauche, c’est bon
Le défenseur aura tout le loisir de retracer son parcours ce matin, puisqu’il doit faire l’objet d’une présentation à la presse. En attendant, le club mosellan a d’ores et déjà évacué un débat. Son poste d’arrière gauche est doublé et estampillé FC Metz à 100 %. Avec un vieux briscard biberonné aux valeurs de la maison et un jeune prometteur, formé au club (Matthieu Udol). L’un apportera son expérience, l’autre une concurrence. Tout le monde peut y gagner.
Naturellement, ce n’est que la première étape d’un vaste chantier. Metz a encore un effectif à dégraisser, une attaque à repenser et une défense à compléter notamment. D’ici l’ouverture du marché des transferts, le 9 juin, il faudra vivre avec le tourbillon de noms en circulation. Comme ceux de Yann Jouffre (Lorient) et Benjamin Corgnet (Saint-Etienne), des pistes effectivement étudiées.
Christian Jougleux (Le Républicain Lorrain)
