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Finances publiques : l’Italie « va dans la bonne direction », estime Juncker


"L'Italie a tous les instruments pour être une force motrice de l'UE", juge Jean-Claude Juncker. (illustration AFP)

L’engagement du gouvernement italien pour assainir les finances publiques « va dans la bonne direction », estime mercredi dans la Repubblica le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, pour qui « la sortie de l’Italie de l’euro est exclue ».

« L’engagement du gouvernement italien va dans la bonne direction (…). L’Italie est en train de faire de grands efforts pour contrôler son déficit public », explique Jean-Claude Juncker. « Toutefois, sur le moyen et le long terme, pour se sauver eux-mêmes et aussi l’Union monétaire, il est nécessaire que les Italiens assainissent de façon décisive leurs finances publiques et en particulier leur énorme déficit », ajoute-t-il.

Le gouvernement italien a adopté mardi un ensemble de réformes visant à réduire le déficit de 3,4 milliards d’euros, conformément aux exigences de Bruxelles, pour le ramener à 2,1% contre les 2,3% prévus précédemment dans le projet de budget. La dette publique de l’Italie (133% du PIB en 2016) est la deuxième plus importante de l’UE. « L’Italie a tous les instruments pour être une force motrice de l’UE », estime Jean-Claude Juncker qui « exclut » toute sortie du pays de l’euro. « Ceci dit, je suis attristé de voir le pays perdre en compétitivité jour après jour, année après année », regrette toutefois le président de la Commission qui considère que l’Italie « doit retrouver un taux de croissance aujourd’hui trop faible ».

Concernant la crise des migrants, sur laquelle l’Italie est en première ligne, il estime que le pays devrait « recevoir le prix Nobel de la paix compte tenu de ce qu’il fait pour sauver des vies humaines en Méditerranée ». Mais il rejette les critiques adressées à l’Europe, accusée de laisser l’Italie seule face à la crise migratoire. « Ce n’est pas vrai. Depuis le début, j’ai dit que la tragédie de l’immigration ne peut pas être seulement le problème de la Grèce ou de l’Italie mais doit être traité comme un problème européen ». « C’est pourquoi nous avons présenté les propositions de redistribution des demandeurs d’asile et renforcé le système d’accueil et d’enregistrement des réfugiés en soutien des efforts italiens », assure-t-il.

Le Quotidien/AFP

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