Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Ce mercredi matin à Ans, près de Liège, la messe de funérailles de Dominique d’Onofrio, le directeur sportif du FC Metz décédé en Argentine le 14 février dernier, s’est révélée une copie conforme de ce que fut la personnalité de l’ancien entraîneur du Standard : simple, émouvante et d’une grande sérénité, même si l’église Sainte-Marie de la rue de l’Yser était trop exigüe pour accueillir tout le monde du football et les nombreux amis que comptait celui qu’on appelait affectueusement « Dom ».
Les hommages se sont succédé et, au terme de ceux du bourgmestre d’Ans, Stéphane Moreau, de Jean-Claude Marcourt, vice-président du gouvernement wallon, et de Bernard Serin, le président du FC Metz, c’est surtout celui de Francesco, le fils de Dominique, qui aura, fatalement, arraché des larmes en fin de cérémonie, au moment où la famille s’est rendue au cimetière dans l’intimité.
L’hommage de son fils, Francesco
«Tu étais avant tout un papa en or massif», a discouru Francesco, formé au Standard et qui évolue désormais au FC Seraing (D2) où son père faisait partie du conseil d’administration. «Ma sœur Vanessa et moi, même si tout ne fut pas toujours rose, n’avons jamais manqué de rien. Et je n’oublierai jamais le mental d’acier et la détermination que tu nous a légués. On avait une grande chance de t’avoir. Ton frère Lucien perd un repère, son pied à terre, une épaule sur laquelle se reposer. Et je sais très bien que vous vous aimiez énormément. A toi désormais la vie éternelle, papa. Ton œuvre sur terre s’achève, à toi d’en commencer une nouvelle auprès de Dieu. Et je te fais la promesse de veiller sur Vanessa et maman.»
Le Quotidien / L’Avenir
