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Drame de Millas : la conductrice du car n’aurait pas vu le passage se fermer


Selon le Bureau d'enquêtes, il n'y a pas eu de dysfonctionnement des équipements ferroviaires. (archives AFP)

Le « scénario le plus probable » de la collision bus-train qui avait fait six morts fin 2017 dans le sud de la France est que la conductrice du car n’a pas perçu que le passage à niveau se fermait, selon les résultats de l’enquête publiée vendredi.

La collision entre cet autocar de ramassage scolaire et un train régional à un passage à niveau, à Millas, avait fait 6 morts et 18 blessés graves – des adolescents – le 14 décembre 2017. Selon le Bureau d’enquêtes sur les accidents de transport terrestre (BEA-TT), il n’y a pas eu de dysfonctionnement des équipements ferroviaires.

« La cause directe de cet accident est le non-arrêt de l’autocar au passage à niveau malgré les feux rouges clignotants et la barrière qui l’imposaient », écrit le Bureau dans son rapport. « Le scénario le plus probable de cet accident est la non-perception par la conductrice de l’état fermé du passage à niveau malgré la signalisation en place », a-t-il ajouté.

Enchaînement de circonstances

Le BEA avance « plusieurs facteurs » pour expliquer l’accident, en particulier « la visibilité réduite de la signalisation lumineuse de position », et en particulier celle du feu rouge clignotant de droite, et « l’arrêt des sonneries du passage à niveau au moment où les demi-barrières étaient abaissées ».

La conductrice de l’autocar, qui tournait à gauche juste avant d’arriver au passage à niveau, a pu ne pas bien voir les feux rouges car elle était absorbée à sa giration, tandis que la demi-barrière du passage à niveau se trouvait dans son angle mort « et n’était donc pas visible », selon le BEA-TT.

LQ/AFP

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