Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Dino Toppmöller entraînera-t-il le F91 la saison prochaine ? La rumeur continue d’enfler tout doucement.
Puisque les dirigeants du F91 ont fait le job en indiquant qu’il existe une clause dans le contrat de leur coach qui lui garantit une place sur le banc en cas de titre (mais sans assurer mordicus que Michel Leflochmoan serait de manière ferme et définitive le technicien en place la saison prochaine), puisque MLF lui-même a indiqué n’avoir « pas encore discuté avec qui que ce soit », mais aussi qu’il n’avait « pas peur pour sa place », tout est en place pour que galope la rumeur.
Pour Dudelange, qui justement voulait redevenir un club comme un autre, cela reste donc dramatiquement la norme. Et voilà que le leader de DN et probable vainqueur du championnat se laisse reprendre de plein fouet par la même ambiance délétère qui avait cours en 2013, quand Pascal Carzaniga, futur vainqueur de la DN et finaliste de la Coupe, avait fini par sauter après des semaines de valse-hésitation.
Même combat pour Michel Leflochmoan ? On peut tenter de répondre, mais un seul homme détient véritablement la solution : Flavio Becca. Certains auraient cru entendre qu’il ne souhaite pas remettre en cause le contrat de son entraîneur, d’autres (et ils sont bien plus nombreux) estiment que le club dudelangeois ne patiente que le temps d’expédier les deux dernières rencontres cruciales de la saison avant de propulser Dino Toppmöller.
Le technicien hammois, dont le père est proche de Becca, aurait d’ailleurs, selon nos informations, indiqué au Progrès qu’il ne souhaitait pas rejoindre Niederkorn parce qu’un projet plus important, qui lui permettrait de jouer l’Europe, l’attend. Attendu que c’est verrouillé dans les deux clubs eschois, que Differdange devrait faire Carzaniga et à moins que Toppmöller ne parle de Mondorf, il est très facile de voir où ses regards se tournent.
Tout cela, on en jurerait, ne perturbera pas grand monde à Dudelange, qui peut faire le doublé en une petite semaine. C’est la force de l’habitude : même des discussions aussi cruciales ne dérangent plus personne.
Julien Mollereau
