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Dan Da Mota (F91) : « Quand je me sentirai vieux, vous le saurez »


Daniel Da Mota, ici le 27 septembre dernier face à Etzella. (photo Julien Garroy)

Dan Da Mota vole en ce moment avec le F91. Idéal pour l’équipe dudelangeoise avant la venue du Fola, ce samedi après-midi (16h).

Le Quotidien : La semaine dernière, à Rumelange, vous étiez en état de grâce. Typiquement le genre de forme qu’on aimerait tenir pour un choc comme celui de ce samedi…

Dan Da Mota : Je me sentais si bien… Dès ma première touche de balle, tout m’a réussi.

Un peu comme lorsque vous aviez reçu la note de dix sur dix contre Wiltz, en novembre 2010, lorsque vous aviez inscrit quatre buts et donné quatre passes décisives?

(Il sourit) Les buts que j’avais mis contre Wiltz étaient bien plus faciles. Contre Rumelange, j’ai mis quelques tirs lointains.

Il faut être en confiance pour ça.

Depuis le début de saison, je fais tous les matches. La saison passée, c’était un tous les cinq matches. Et à la position que j’occupe, il faut du rythme pour faire la différence. En face, il y a des jeunes qui courent vite…

Plus vite que vous désormais?

(Il rit) Pour l’instant, non. Aucun de ces jeunes ne court plus vite que moi. De toute façon, quand je me sentirai vieux, vous le saurez : j’arrêterai! Non, c’est juste que tu ne peux pas essayer de les passer qu’à l’expérience. Il faut jouer et avoir des sensations.

Puisqu’on parle de sensations : le F91 n’en finit plus de marquer sur des tirs longue distance. C’est une consigne?

Non. C’est juste qu’au fur et à mesure que les matches passent, on se dit qu’on n’arrivera pas à entrer dans le but avec le ballon.

Toutes les défenses jouent très basses face à nous. Et pour le moment, ce qu’il y a de bien, c’est qu’on a beaucoup de buteurs à plus de cinq buts (NDLR : 3) et avec ce genre de caractéristiques, une équipe est sur le bon chemin. On sait que quand l’un ne va pas bien, un autre aura assez de confiance pour faire la différence.

Pourquoi ça repart si fort, le F91, cette saison?

Parce qu’on ne cherche pas tous les week-ends à composer une autre tactique avec une tout autre équipe. Il y a au moins une base de neuf joueurs qui reste d’un match à l’autre. C’est comme ça qu’on crée des automatismes.

Avec des automatismes, un tel groupe peut-il rester invaincu sur toute la phase aller?

On l’avait déjà fait il y a trois-quatre ans et on avait plus d’une dizaine de points sur le 2 e . Donc c’est jouable. Et demain (NDLR : ce samedi), si on gagne, on prend quatre points d’avance sur le Fola et potentiellement sept à Strassen s’ils sont battus contre la Jeunesse. On aurait déjà fait un beau petit écart.

Le Fola, la saison passée, c’est l’équipe contre laquelle vous aviez inscrit ce qui a été désigné comme le plus beau but de l’année…

C’était mon come-back après deux mois de mise à l’écart. On m’avait mis en pointe. À ce poste, en général, je me pose moins de questions. J’ai éprouvé beaucoup de plaisir à le mettre. Ça prouvait que j’étais encore là et bien là.

Vous commencez à vous préparer au Portugal?

Je ne m’y attendais pas du tout. Je me pose quand même la question : pourquoi ils viennent nous jouer nous en amical? Pour nous en mettre le maximum et se mettre en confiance? On ne va pas les laisser faire! Mais pour nous, le peuple portugais, c’est bien de finir l’année avec un tel match. Je ne m’attendais pas à rejouer le Portugal…

D’ici à la fin de votre carrière?

(Il sourit) Non, avant deux ans et la prochaine campagne…

Julien Mollereau

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