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C1 – Le Bayern Munich « chute enfin », Leverkusen fait le spectacle


(Photo : AFP)

Le Bayern Munich pouvait quasiment éliminer Arsenal hier soir. Il a plié (2-0) sur une boulette de Neuer. Leverkusen, lui, est revenu de nulle part contre la Roma (4-4).

Devant 60 000 spectateurs dont une partie a manifesté contre le prix prohibitif des billets à l’Emirates Stadium, Arsenal a réalisé un exploit qui garde intactes ses chances de voir les huitièmes de finale. Arsène Wenger respire un peu mieux.

Cette saison, le Bayern Munich était invaincu. Si Wolfsbourg l’a fait chuter en Super Coupe d’Allemagne, c’était aux tirs au buts. Depuis, que des succès dont un invraisemblable carton plein en Bundesliga. Autant dire que la tâche s’annonçait très compliquée pour l’équipe d’un Arsène Wenger largement décrié et sur le point de voir son équipe échouer à se qualifier pour les huitièmes de finale depuis très longtemps.

Or à la mi-temps, c’est bel et bien manuel Neuer qui tient la baraque d’un Bayern très timoré. Le portier de la Mannschaft avait repoussé un tir croisé d’Özil à la 7e et surtout sorti une parade absolument exceptionnelle devant Walcott et une tête puissante, repoussée à une main sur sa ligne (34e).

En face, Petr Cech, enfin titularisé après plusieurs rencontres ambigües qui avaient vu Wenger aligner Ospina contre l’avis général, avait lui aussi eu deux parades à effectuer, face à Alcantara (12e) et Vidal (28e). Maios on était loin du Bayern omnipotent des dernières semaines.

Les Gunners, globalement dominateurs, ont eu le mérite d’être patients après avoir réussi à tenir les pointes munichoises, Koscielny et Mertesacker parvenant à maîtriser au mieux Lewandowski (qui aura d’ailleurs une énorme opportunité seul face au but à la 54e minute, mais qui verra le ballon buter sur la hanche de Cech et filer d’un rien au-dessus de la barre transversale).

Arsenal lui, pourra compter sur l’une des rares boulettes qui émaillent les soirées généralement tranquilles de Neuer. Gêné par Koscielny, qui tente de reprendre un ballon de la tête juste devant lui, le solide gardien bavarois se troue complètement dans sa sortie et giroud, en embuscade dans son dos, pousse un peu comme il peut (du bras?) au fond, trois minutes seulement après son entrée en jeu.

C’est Özil qui terminera le boulot dans le temps additionnel, malgré un nouveau réflexe invraisemblable sur sa ligne de Neuer, qui pensait avoir sauvé le 2-0. Le corps arbitral en a décidé autrement et cela pourrait bien faire toute la différence dans un groupe peut-être plus serré que prévu. Si tout se joue au goal-average pour Arsenal, ce but d’Özil pourrait être décisif.

Rudi Garcia à 3 victoires sur 21

Le Bayer Leverkusen et l’AS Rome, deux équipes aussi joueuses que terriblement faibles défensivement, ont livré un match incroyable.

L’affaire n’est vraiment bonne pour personne, mais elle est sans doute plus embêtante pour la Roma, qui reste dernière du groupe E. Les Italiens devront à tout prix s’imposer lors de la réception du Bayer pour espérer prendre la deuxième place derrière Barcelone, probablement intouchable.

Les joueurs de Rudi Garcia pensaient pourtant avoir renversé une situation très compromise en revenant de 0-2 à 4-2. Mais la Roma défend décidément trop mal, comme l’ont encore montré les deuxième et quatrième buts allemands, marqués sur des erreurs énormes de Digne puis Torosidis.

Furieux que son équipe ait encore encaissé un but, Rudi Garcia avait expliqué samedi après le succès obtenu contre Empoli (3-1) qu’il espérait «une amélioration dans ce domaine» en Allemagne.

C’est complètement raté puisqu’après 20 minutes, son équipe était donc déjà menée 2-0 sur un doublé de «Chicharito» Hernandez (4e minute sur penalty puis 19e minute après une faute de relance de Digne). Mais la Roma reste cette équipe kamikaze et excitante, incapable de défendre son but correctement mais qui vient de marquer 18 buts lors de ses cinq derniers matches toutes compétitions confondues. Les Romains ont donc enchaîné quatre buts, un doublé de De Rossi (29e et 38e), un nouveau coup franc magnifique de Pjanic (54e) -le quatrième déjà cette saison- et un joli contre conclu par Iago Falque (73e).

Ensuite, il n’y avait qu’à contrôler. Les Giallorossi n’y sont pas parvenus du tout et Leverkusen, qui n’a marqué que huit fois en neuf matches de championnat d’Allemagne, est revenu à la marque.

Bien lancée en Championnat où elle est deuxième à une longueur seulement de la Fiorentina, leader, la Roma peine décidément à faire la transition sur la scène européenne. Et Garcia n’échappera pas à de nouvelles questions sur son bilan en C1 (trois victoires en 21 matches avec Lille puis la Roma).

AFP/M.R.

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