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[BGL Ligue] La Jeunesse a trouvé la potion


Les coups francs de Momar N'Diaye (11) expliquent notamment les folles dernières minutes eschoises. (Photo Gerry Schmit)

La Vieille Dame a gagné trois matches dans les arrêts de jeu, soit plus que n’importe quelle équipe de DN. Et elle a un secret.

Il ne faudra pas s’étonner si, ce dimanche, le RFCU perd contre la Jeunesse dans les dernières secondes. Il aura en face de lui une bonne excuse et une équipe de la Jeunesse qui a remporté trois de ses sept victoires face à Rumelange (1-0, 90e ), Mondorf (1-2, 92e ) et Strassen (4-3, 90e ).

Les Bianconeri sont devenus les rois du money-time et ont en quelque sorte pris le relais du FCD03. L’an passé, c’est bien à Differdange que les miracles avaient lieu. Son entraîneur, Marc Thomé, a suffisamment répété (et à juste titre) que son équipe était la plus performante d’Europe en ce qui concerne les matches remportés après avoir été menée au score (et très souvent dans les arrêts de jeu).

Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Voilà pourquoi lorsqu’on demande à Carlo Weis d’expliquer les raisons de la réussite eschoise dans les fins de matches, on retient avant tout son premier argument : «Quand on a joué contre Differdange, j’ai demandé à mon assistant Greg Molitor d’aller toucher le front de Marc Thomé avant le match. Mais si on réussit à marquer en toute fin de match, c’est parce qu’on a les jambes pour jouer jusqu’à la 93e ou 95e minute. L’envie de gagner et la confiance y sont aussi pour quelque chose. Et puis on ne va pas se le cacher, il y a pas mal de chance.»

Difficile de savoir quelle part il faut accorder à ce tour de magie. D’autant que Thomé ne se souvient pas de cette scène. «Ce sont des bêtises. Ça, c’est tout Carlo Weis !» , se marre le coach du FCD03.

On se contentera donc de l’explication d’une préparation physique rondement menée. Six mois après sa prise de fonction, Weis sait parfaitement «qui vaut quoi en termes d’endurance». Un Ken Corral, par exemple, explique à lui seul les folles dernières minutes eschoises, autant que les coups francs de Momar N’Diaye. Greg Molitor n’a rien à voir là-dedans. Marc Thomé est formel, il n’a le souvenir d’aucune main baladeuse.

Matthieu Pécot

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