BGL Ligue – Grevenmacher est-il déjà condamné ?

Trente ans après son dernier petit tour par la Promotion d’honneur, le CS Grevenmacher est plus menacé que jamais. Voire même déjà dans l’ascenseur ? Entretien avec son entraîneur, Roland Schaack.

Le Quotidien : Le CSG a-t-il encore des chances de se maintenir?

Roland Schaack  : Elles sont amoindries depuis la défaite à Wiltz. Mais il nous reste une chance de fêter un succès avant la trêve. J’ai noté que nous sommes à cinq points du premier non-relégable. Avec des circonstances optimales, on peut revenir à trois points avant la trêve et là, on peut encore y croire.

Le moral y est-il encore?

Il faut bien. Mais ce n’est évident. Dimanche, on voyait bien dans le vestiaire que le groupe était conscient d’être passé à côté d’une grosse opportunité. Il va falloir retrouver le moral parce que désormais, tout est dans la tête. À part un ou deux matches, on était toujours très près de prendre des points. Mais être très près, ça ne suffit pas. Les adversaires sont toujours légèrement au-dessus de nous. Il va falloir faire beaucoup d’efforts pour être enfin au niveau.

Et vous, personnellement?

Je n’ai pas de souci à me motiver, bien au contraire. Avec mon staff, on essaye d’entrer dans la tête des joueurs pour activer certaines ressources qui ne l’ont pas encore été.

Pas de fatalisme chez vous?

Je ne pensais pas qu’on aurait autant de mal à faire des points. Je pensais que la différence avec les autres équipes n’était pas si énorme. Mais on manque d’un peu de tout. Y compris de robustesse dans les duels.

Le Quotidien