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BGL Ligue – Dan Theis : « Je ne me remets pas en question »


Dan Theis a ras la casquette de la défaite. (Photo : Jean-Jacques Patricola)

Dan Theis refuse de jeter l’éponge qu’il semble évident que à Rosport, surprenante lanterne rouge sans point, alors le message passe difficilement avec certains joueurs.

Même dans vos pires cauchemars, vous vous seriez attendu à ça?

Dan Theis : Disons que j’aurais préféré commencer par quatre victoires.

Et entre ces deux extrêmes, où est-ce que Rosport s’est perdu en route?

Il nous a manqué un déclic sur le premier match (NDLR : défaite 1-2 contre Etzella) pour que les choses se mettent en place.

La faute du coach, des joueurs, ou des deux?

Je ne critique pas mes joueurs dans les journaux. Mais je peux dire les choses dans le vestiaire. Et comme on peut considérer que peu de choses tournent rond quand on a zéro point sur douze possibles, il y a avait beaucoup de choses à dire.

Quand ces choses ont-elles été dites?

Dès le début. Chez certains, j’ai vu une réaction. Chez d’autres… disons qu’ils doivent vite se ressaisir.

Sinon? Sanctions?

Oui.

Vous avez des excuses?

En tout cas, j’en ai marre de parler des absents et de tous ceux qui pleurent à tout bout de champ en se cherchant des excuses. Qu’on arrête de se chercher des excuses. Trouver des excuses, c’est bon pour la cour de récréation de l’école maternelle.

Est-ce qu’il en faut pour l’entraîneur?

Non. Je ne me remets pas en question. Car le travail que j’abats avec mon staff est excellent. De même que les dirigeants font beaucoup d’efforts pour mettre les joueurs dans de bonnes conditions. Les consignes sont claires. D’ailleurs, dimanche, face au Fola, on a réalisé une première période excellente. Et puis, on a rappelé ces consignes à la pause. Deux minutes après le retour sur le terrain, tout avait été oublié. Bon, la situation est difficile et il faut garder la tête claire. Moi, ma tête est claire. Elle est même très claire.

Vous vous accrochez?

C’est dans la défaite que l’on voit la grandeur d’un homme. Moi je suis un guerrier. Je l’ai bien dit aux joueurs : avant que je m’arrête, il n’y aura plus d’eau dans la Sûre!

Il reste la perspective d’un zéro sur quinze avec la réception de Differdange avant la trêve…

Que ce soit Differdange ou n’importe qui d’autre, c’est compliqué. C’est un sport d’hommes, je veux qu’on montre qu’on est des hommes. On est capables de faire de belles choses, j’espère qu’on va enfin le montrer jeudi.

Recueilli par J. M.

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