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BGL Ligue [11e J.] Grettnich, énervé par Weis et l’arbitrage


On joue la 40e minute. David Soares expédie un missile qui percute le dessous de la barre de Chioato et retape violemment le sol avant de rentrer. (Photo : Julien Garroy)

Patrick Grettnich, le coach de l’UNA, n’a pas du tout aimé son début de week-end.

Patrick Grettnich n’a pas aimé les déclarations d’avant-match de Carlo Weis et les deux hommes se sont cherchés du regard à chaque passe d’armes de leurs protégés sur le terrain. Pour un final littéralement explosif qui a vu le coach de l’UNA dire ce qu’il pense de cette Jeunesse «indigne».

Du côté du promu, on n’a pas digéré. Que Carlo Weis se soit permis de dire que Strassen était, grosso modo, en train de nettement baisser de pied et qu’il durait uniquement sur l’euphorie de son début de saison, ça a irrité Grettnich au point qu’il se serait bien imposé à la Frontière juste pour lui faire ravaler ses paroles. «Ce n’est pas respectueux vis-à-vis de nos 22 points. Traiter comme ça un promu, agir comme si nous devions viser l’Europe, c’est vraiment nous prendre pour des imbéciles.»

Devant son banc de touche, Carlo Weis l’a joué grand seigneur avant de se laisser regagner par son analyse : «Strassen, c’est une équipe imprévisible. C’est ce qui fait leur force. Je l’ai dit à mes joueurs à la pause : même à dix, ils continueront à deux attaquants. C’est ça : ils jouent sur l’euphorie. Mais moi, j’ai vu en face une Jeunesse avec beaucoup de volonté, costaud dans sa tête, physiquement et moralement prête à revenir deux fois au score. Ce match méritait deux vainqueurs mais s’il n’y en a qu’un, c’est normal que ce soit la Jeunesse. En deuxième mi-temps, il n’y avait qu’une équipe sur le terrain.»

Une analyse qui aurait eu le don d’exaspérer Grettnich, déjà rendu furieux par l’arbitrage et l’expulsion de Kerger couplée au penalty. Il ne l’a heureusement pas entendue en direct et n’avait de toute façon pas besoin de ça pour dire tout le mal qu’il pense de son adversaire du jour. «Ce qui s’est passé est une honte. Si la Jeunesse a besoin de ça pour gagner, alors c’est une honte! On a été volés et on ne méritait pas ça. Cette Jeunesse n’a plus rien d’une grande équipe et pourtant, elle bénéficie encore largement de passe-droits. Et sa façon de jouer… Heureusement pour les spectateurs qu’il y avait Strassen sur le terrain, car il n’y a que nous qui avons joué au foot!» Ambiance…

Julien Mollereau

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