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[BGL Ligue – 10e j.] Progrès-Jeunesse : un choc d’apeurés


Au Progrès comme à la Jeunesse, personne n'est serein en cette 10e journée. (photos archives Julien Garroy)

Le Progrès a déjà rechuté et la Jeunesse ne décolle plus. La 4e place reste pourtant la toile de fond du choc du week-end.

Attention : gros déçus du dernier week-end de Coupe. Après avoir pris de plein fouet l’effet Amodio lors de son match à Strassen, Niederkorn a été piégé à Hostert et l’on saura ce samedi soir si la gifle est d’une portée limitée ou si elle a déjà remis ce groupe dans le doute, alors qu’il n’a pas forcément le droit de se planter encore contre la Jeunesse sous peine d’être remis à six longueurs avec beaucoup de clubs intercalés entre lui et la 4e place, qui est déjà un peu sa dernière chance européenne.

Pour ça, il faudra battre une Jeunesse qui, selon les propres mots de son coach, Carlo Weis, n’abdique pas : « On traverse une phase (NDLR : de malchance). Si on règle notre manque de réalisme devant et derrière, alors on prendra des points. Mais pour ça, il faut que l’équipe ne se démotive pas, qu’elle reste concentrée et concernée. Or cette semaine, on ne l’a pas senti. »

Malgré une nouvelle défaite du côté de Differdange, forcément douloureuse car le club eschois a assumé sa stratégie de jeu et qu’effectivement, elle aurait pu lui permettre de ramener quelque chose du Parc des sports d’Oberkorn.

Reste que Weis sent le danger : il ne faudrait pas que le manque de réussite s’éternise. Son équipe n’a gagné que deux de ses sept derniers matches de championnat et ce n’est franchement pas un rythme d’européen. Qui plus est, il pourrait avoir perdu Pinna jusqu’à la trêve hivernale. Une hernie inguinale perturbe en effet l’Allemand, qui ne sait pas encore s’il devra se faire opérer fin décembre ou plus tôt.

Bref, en essayant de jouer mieux et en se renforçant de manière ostensible, aucun des deux clubs n’est là où il pourrait, voire devrait être. Et il y en aura forcément un qui ressortira de ce week-end avec le moral au fond du gouffre. Qui ?

Julien Mollereau

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