Barrage DN/PH : Wiltz connaît le chemin !

Le FC Wiltz, qui dispute son troisième barrage en six ans, part légèrement favori pour sauver sa peau en BGL Ligue, ce vendredi soir, face à un Canach qui ne parle que de «plaisir».

Canach ne cracherait pas sur une remontée immédiate en BGL Ligue, mais il y a un an, quand il bouclait sa saison à la dernière place, il n’avait pas fait de ce vague objectif une question de vie ou de mort. «Le but était de monter, mais pas forcément tout de suite», précise Oseias, adjoint en début de saison et à qui Patrick Maurer a confié les clés du camion cet hiver. Le Brésilien pointe le curseur ailleurs que sur la pression de l’enjeu : «Ce sera très difficile face à Wiltz. On a nos chances, on a une belle équipe, mais il faut surtout penser à se faire plaisir. Ce n’est pas tous les jours qu’on joue un match comme ça.»

Pour Wiltz, le plaisir ne se situera que dans la victoire. C’est d’ailleurs pour ça que Pascal Lebrun a effectué son come-back sur le banc il y a deux mois. Après trois défaites, son équipe a bouclé son championnat avec cinq matches sans défaites et arraché ce barrage.

Lebrun, qui a succédé à Henri Bossi en cours d’année et qui retournera entraîner en Belgique la saison prochaine, veut bien finir sa mission. «Dès mon arrivée, mon travail a été tactique et psychologique. Maintenant, c’est du 50-50. La fatigue, on va l’oublier», indique le coach, qui était déjà présent lors de la dernière descente wiltzoise, sur ce terrain Henri-Dunant, qu’il va falloir retrouver ce vendredi soir. Le président du club nordiste, Michael Schenk, avoue que le stress est important. La terre ne s’écroulera pas en cas de relégation ce soir, d’autant que Wiltz a d’ores et déjà bien avancé sur son mercato.

Mais bon, pour la dernière de sa vedette Edis Osmanovic, de son coach Pascal Lebrun et de son gardien Romain Ruffier, cela serait bien de finir sur une bonne note. «Normalement, nous sommes plus forts, mais il faut rester calme et prudent», conclut Michael Schenk.

Matthieu Pécot