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ZenOnCar : un réseau social pour covoiturer


L'application ZenOnCar compte pour le moment un peu plus de 1200 inscrits. (photo Didier Sylvestre)

Créée il y a un an et demi, l’application mobile ZenOnCar a officiellement été lancée la semaine dernière. Gratuite et instantanée, elle fonctionne comme une sorte de réseau social du covoiturage.

« Tu vas au travail seul ? Tu prends le même trajet tous les jours ? Trop bu ? Pas envie de perdre ton permis ? Tu as raté ton dernier train ou tu es obligé d’écourter ta soirée ?» À ces questions et bien d’autres, l’application mobile ZenOnCar estime pouvoir apporter des réponses. Créée il y a un an et demi, l’app mobile est désormais «mûre et fonctionnelle», avance Giovanni Taurino, l’un des fondateurs avec Jean-Pierre La Verge et Julien Danet.

«Elle est gratuite et instantanée, explique Giovanni Taurino. Il suffit de télécharger l’application, de créer un compte, de consulter les offres autour de soi ou de créer sa propre offre, de fixer un rendez-vous et c’est parti. C’est très simple.» Et une fois ces étapes réalisées, l’utilisateur – ils sont un peu plus de 1 200 inscrits pour le moment – fait partie de la communauté ZenOnCar.

«Simplifier la relation entre les gens»

«Notre application est une sorte de réseau social du covoiturage au Grand-Duché et dans la Grande Région, confie le cofondateur de l’application mobile ZenOnCar, disponible sur Google Play et l’App Store. Elle s’inscrit dans la stratégie du ministère du Développement durable et des Infrastructures pour réduire la densité du trafic dans le pays. Elle s’adresse à tout le monde : les jeunes, les travailleurs, les résidents, les frontaliers… Notre objectif est tout simplement de mettre en relation les gens afin qu’ils trouvent ensemble une solution de covoiturage.»

Les trois hommes ont investi quelque 50 000 euros pour développer et mettre en place ZenOnCar, actuellement disponible en français et en anglais. Ils devraient encore investir entre 20 000 et 30 000 euros pour développer d’autres fonctionnalités et traduire l’application en luxembourgeois, voire en portugais ou encore en italien. Les fondateurs de ZenOnCar espèrent avoir une base fiable «de 30 000 à 35 000 inscrits» sur leur application afin, notamment, de glaner de la publicité pour se financer et se rémunérer. «Le mot business ne fait pas partie de notre concept, conclut Giovanni Taurino. Notre but est vraiment de faciliter et de simplifier la relation entre les gens pour qu’ils trouvent des solutions pour covoiturer.»

Guillaume Chassaing

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