La vice-ministre des Affaires étrangères de l’Ukraine a appelé, vendredi, le Luxembourg à ne pas lâcher son pays en guerre. La résistance affichée par le peuple ukrainien serait «sans précédent».
« Je vais rentrer à Kiev en sachant que le Luxembourg va maintenir son fort soutien à l’Ukraine. » Au bout de deux jours de visite officielle au Luxembourg, la vice-ministre ukrainienne des Affaires étrangères, Emine Dzhaparova, a pu tirer un bilan positif des entretiens qu’elle a pu mener avec les responsables politiques du Grand-Duché. «Je suis pleinement satisfaite des échanges constructifs. Mais il reste beaucoup à faire», affirme-t-elle après avoir échangé, vendredi matin, avec les députés luxembourgeois.
La venue de la ministre est étroitement liée à l’allocution que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a tenu, jeudi, face au Parlement luxembourgeois. Emine Dzhaparova avait pour mission d’appuyer l’appel à l’aide lancé par le chef d’État de l’Ukraine. Sans surprise, elle a remis l’accent sur les aspirations européennes de son pays. «Le sommet européen de fin juin va être déterminant pour le destin de l’Ukraine», souligne la vice-ministre ukrainienne des Affaires étrangères. Le pays en guerre est assuré de l’appui du Grand-Duché pour obtenir le statut de candidat à l’adhésion.
Le peuple ukrainien est en quête d’un signal d’espoir. «La guerre perdure depuis 100 jours. Ce sont 100 jours d’horreur, de pénurie de vivres et d’occupation. Mais ce sont aussi 100 jours d’une résistance sans précédent», résume Emine Dzhaparova. Nous avons besoin de soutien pour garder le moral et continuer à batailler.»
Une pique contre Xavier Bettel
Comme précisé jeudi par le présideny Zelensky, 20 % du territoire ukrainien est aujourd’hui tombé aux mains de la Russie. Kiev n’exclut pas des négociations de paix avec le président russe, Vladimir Poutine. Une condition serait toutefois le retour au respect du droit humanitaire international. Une nouvelle revendication est la mise en place d’un tribunal ad hoc appelé à juger et condamner des «atrocités, crimes de guerre et du génocide» commis par les troupes russes.
Reconnaissante du soutien apporté par le Luxembourg, Emine Dzhaparova a cependant aussi tenu à répliquer à Xavier Bettel. Le Premier ministre avait insisté, jeudi, sur le fait que ce n’est pas le peuple russe qui est visé dans cette guerre. «M. Bettel a tort s’il affirme qu’il faut différencier entre le régime et la population russes. Il faut savoir que 74 % des Russes affirment soutenir la guerre de Poutine. On intercepte des messages de soldats russes adressés à leurs mères ou épouses. Leur famille s’intéresse guère au sort réservé aux Ukrainiens. Pire, on appelle à piller nos localités», fustige la ministre ukrainienne.
«On doit à notre peuple de pouvoir retrouver une vie normale, comme j’ai pu la voir ici à Luxembourg, avec des familles flânant en ville ou assises paisiblement sur une terrasse.» En tout état de cause, le Grand-Duché est considéré comme un allié de choix pour réaliser ce rêve.
Etgen et Bettel invités
à se rendre à Kiev
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a formellement invité, jeudi, le président de la Chambre des députés, Fernand Etgen, et le Premier ministre, Xavier Bettel, à se rendre à Kiev pour se faire une image plus claire de la guerre qui ravage l’Ukraine. Interrogé vendredi par nos soins, Fernand Etgen s’est dit «très honoré d’avoir reçu cette invitation». «Cela illustre la profonde amitié qui unit l’Ukraine et le Luxembourg. Pour l’instant, je n’ai cependant pas encore mené de réflexion sur l’opportunité de me rendre à Kiev», développe le premier citoyen du pays. La priorité absolue serait de continuer à aider l’Ukraine : «Il ne suffit pas d’écouter. Il faut agir.».
Les services du Premier ministre n’étaient également pas encore en mesure, vendredi, de se prononcer sur l’intention de Xavier Bettel de se rendre dans la capitale ukrainienne.
Vraiment à gerber tout ce cirque de la part des représentants criminels ukrainiens, à gerber tout cette escalade russophones… Pour ceux que ça peut intéresser à être plus informés (si jamais ce commentaire passe), je conseil d’écouter Mr Nikita Mikhalkov, lauréat d’un Oscar : »Ce qu’il faut savoir pour pouvoir comprendre le conflit ukrainien ». ça éviterait à certains d’avoir une pensée unique.
Bientôt l’Ukraine ne sera plus rien à cause de leurs nazillons et dirigeants corrompus soumis aux yankees et la Pologne fidèle à elle-même va gratter bientôt du territoire ukrainien.Cette guerre causée par les usa/UK (qui ne se cachent même plus de le dire) et tant d’autres est financée par nos impôts, il serait temps de faire juger nos politiciens. On n’a pas besoin d’armes nucléaires yankees en Europe, une bonne entente dans le respect mutuel avec la Russie est toujours possible tant qu’on ne veut pas imposer à la Russie de retourner à l’état des années 90, chose que l’impérialisme yankee et uk veulent. il est toujours plus intéressant de s’entendre avec son voisin que avec quelqu’un de l’autre côté de l’océan qui plus est ce dernier est fourbe, menteur et traître !
Vous avez mille fois raison!
Je comprends que vous vouliez la paix, mais cela implique t’il de laisser un Etat en détruire un autre avec toute sa population? Car c’est de cela qu’il s’agit. Pour que vous compreniez, imaginez ce que vous ressentiriez si la France envahissait physiquement le Luxembourg, et outre le cortège d’horreurs guerrières que vous pouvez lire, vous interdise, à vous, vos enfants, vos petits-enfants, de parler luxembourgeois, de prononcer le mot Ukraine et décide que vous êtes désormais pleinement assimilé à l’Etat français? Cette hypothèse a d’ailleurs eu lieu par le passé entre la France et le Luxembourg, mais je ne crois pas qu’aucun Luxembourgeois ait accepté de renoncer à sa culture et à sa langue. Alors pourquoi les Ukrainiens devraient-ils le faire? (https://www.mediapart.fr/journal/international/040622/timothy-snyder-le-de-cette-guerre-detruire-la-nation-ukrainienne)