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Rentrée au Luxembourg : «Il n’y a pas de raison de ne pas oser la normalité»


La ministre de la santé Paulette Lénert se confie pour notre journal sur cette rentrée où le Covid n'a pas disparu (Photo : Herve Montaigu).

«Nous n'avons pas encore de données en ce qui concerne la fiabilité d'un vaccin», rappelle la ministre de la Santé, Paulette Lenert. En cette veille de rentrée, elle est confiante et en possession de données rassurantes.

Nous sommes à la veille de la rentrée scolaire, la première de l'ère Covid. Est-ce un moment d'angoisse pour la ministre de la Santé ? Paulette Lenert : Je ne suis pas angoissée, mais il faut rester vigilant. L'important, c'est de bien encadrer et avec Claude Meisch nous avons élaboré un plan assez équilibré qui nous permet d'intervenir rapidement s'il y a un problème, sans trop perturber la marche normale de l'établissement scolaire. Le but est d'éviter de mettre des classes entières en quarantaine et de pouvoir isoler rapidement. L'éducation est une chose trop importante, c'est un droit fondamental. Nous avons constaté que le confinement a fait des dégâts, surtout chez les jeunes qui étaient déjà en difficulté. Ils en souffrent le plus. Nous avons la responsabilité sociétale d'offrir aux jeunes une éducation aussi normale que possible, d'autant que les contacts sociaux sont aussi importants pour eux. Il n'y aura pas de normalité à 100 %. Nous avons fait tout un travail scientifique pour analyser les données des jeunes. Ils sont moins susceptibles de tomber malades et, au niveau de la transmission, il y en a moins dans les écoles. Nous avons une certaine organisation, une certaine discipline et il n'y a pas de raison de ne pas oser la normalité. En cas de recrudescence du virus, il faudra en revanche accepter des mises en quarantaine. La vigilance des parents est-elle particulièrement importante ? Pas seulement des parents. Il faut voir l'éducation aussi comme une opportunité de sensibilisation. On aura l'occasion de répéter aux élèves la raison d'être des gestes barrières pour leur apprendre à vivre avec le virus. Il ne faut pas oublier que les enfants ont parfois une influence sur leurs parents. Aujourd'hui, ce sont les ...

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