Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
La lanterne rouge Metz et son buteur Nolan Roux, auteur d’un doublé (2-1), ont mis fin à la série de huit matches sans défaite de Nice, qui a évolué à dix pendant plus de cinquante minutes, samedi à Saint-Symphorien à l’occasion de la 23e journée de L1.
Nice, privé de Cyprien et Saint-Maximin, et avec un Balotelli qui n’avait pas envie d’être là, voit ainsi s’interrompre son invincibilité (six victoires et deux nuls), qui lui avait permis de remonter de la dix-huitième à la sixième place. L’OGCN conserve néanmoins son rang, comme Metz toujours bon dernier du classement. Mais le club mosellan enregistre son troisième succès consécutif à domicile et ne compte plus que quatre points de retard sur Lille qui reçoit Strasbourg dimanche.
Comme dix jours plus tôt face à Saint-Etienne, les Messins tentaient de faire la différence d’entrée. Rivière, Mollet, Milisevic et Palmieri pressaient sur le but de Benitez sans parvenir à l’inquiéter pour autant. Lees-Melou semait, par contre, le trouble dans la défense mosellane. Plea tentait également sa chance et Niakhaté devait s’interposer sur la frappe de Srarfi (34e). Le match était animé, les beaux mouvements se succédaient de part et d’autre.
Mais un pied haut de Lees-Melou qui touchait Milisevic à l’épaule entraînait l’exclusion du Niçois (38e). En supériorité numérique, Metz terminait alors mieux la première période et démarrait surtout très bien la deuxième. Sur un centre de Palmieri, Roux voyait d’abord sa tête rebondir juste derrière la transversale (49e). Moins d’une minute plus tard, il n’avait besoin de personne pour s’infiltrer et fusiller Benitez (50e).
Les Lorrains avaient alors le tort de s’arrêter de jouer et Srarfi en profitait. Niakhaté commettait une faute sur lui dans la surface et Balotelli reprenait victorieusement son penalty que Kawashima venait de repousser (57e). La réplique était immédiate et Roux était à la réception d’un centre tendu de Mollet pour doubler la mise (62e).
Même si Nice durcissait encore le jeu dans les dernières minutes, la défaite était bien au bout pour l’OGCN.
Le Quotidien/AFP