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[Littérature] Le Goncourt pour Leïla Slimani, le Renaudot pour Yasmina Reza


Leïla Slimani à Paris le 28 septembre 2016. (Photo : AFP)

Le prix Goncourt, le plus prestigieux de l’édition francophone, a été décerné jeudi à la Franco-Marocaine Leïla Slimani, 35 ans, pour «Chanson Douce» (Gallimard), a annoncé le jury.

Le prix Renaudot a été attribué à la romancière et dramaturge Yasmina Reza pour «Babylone» (Flammarion). «Chanson douce», deuxième livre de Leïla Slimani et grand succès de librairie, a été choisi dès le 1er tour avec six voix sur dix.

C’est un roman terrifiant qui se lit comme un thriller. «Le bébé est mort», c’est ainsi que commence le livre de la romancière née au Maroc. Le bébé a été assassiné par sa nourrice, Louise, une «perle», dévouée, discrète et volontaire, le genre de nounou que tous les parents recherchent. Le bébé est mort et sa sœur, grièvement blessée après s’être «battue comme un fauve», ne va pas tarder à succomber.

Leïla Slimani va remonter le cours du temps et tirer un à un les fils de la tragédie. «Babylone» de Yasmina Reza tient aussi du roman noir (il est question d’un crime!) mais il offre également une analyse subtile de nos «vies minuscules».

«Pour moi, +Babylone+, c’est le monde des disparus, des émotions qu’on aurait pu vivre, de toute cette humanité derrière nous», expliquait récemment la romancière et dramaturge, auteur français le plus joué dans le monde.

Le Renaudot essai a été attribué au livre de la journaliste Aude Lancelin, «Le monde libre» (Les liens qui libèrent), récit féroce dans lequel l’ex-directrice adjointe de L’Obs, licenciée de ses fonctions fin mai, règle ses comptes.

Le Quotidien/afp

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