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Le père de Vincent Thill dans So Foot : « on est détestés » au Luxembourg


Le choix de ne pas aller au Bayern fait qu'au Luxembourg, "on est détestés. On se fait casser à crever. Le plus chiant c'est au boulot, on m'en parle tous les jours", affirme le père de Vincent Thill. (Photo Julien Garroy)

Il est toujours aussi délicat de coincer Vincent Thill en interview. Voire impossible.

Nos confrères français de So Foot, qui voulaient vraiment très fort parler du petit prodige messin, ont donc mis les parents à contribution. Pour un papier paru ce mois de septembre et dans lequel Serge Thill, le papa, se lâche.

À propos du choix de ne pas aller au Bayern, le club supporté par beaucoup de Luxembourgeois, pour privilégier la Lorraine : «Ici (NDLR : au Luxembourg), on est détestés. On se fait casser à crever. Le plus chiant c’est au boulot, on m’en parle tous les jours.» «Pourtant, dire oui au Bayern, sourit Nathalie, cela nous aurait aidés à finir la cuisine.»

Il y a aussi du Nico Braun, qui a hâte que le gamin joue plus : «J’ai une oreille en Lorraine et l’autre au Luxembourg. On me dit des deux côtés qu’il est plus fort que Miralem Pjanic au même âge.»

Ce n’est pas Sébastien Allieri, l’ancien coach du RFCU, aujourd’hui responsable de la préformation au FC Metz qui le contredira : «À 9 ans, les gamins les plus doués vont dribbler tout le monde et aller marquer. Lui, il tissait une sorte de toile d’araignée autour de lui et faisait participer tout le monde. Il faisait des choses que des seniors ne comprennent parfois jamais.»

Vincent est quand même intervenu à un moment pour dire qu’il adore Messi, Iniesta et Pjanic (ça ne l’a pas empêché de se faire tatouer le n°45 de Balotelli sur les phalanges, lorsqu’il était en vacances au Portugal), mais qu’il ne se «compare pas à Messi. Moi, je préfère avoir la balle tout le temps.» Un papier à découvrir d’urgence !

Le Quotidien

Un commentaire

  1. Disons qu’il y a une sorte de contradiction chez les parents du jeune espoir; au tout début de l’affaire, ils voulaient à tous les coûts quitter le fc metz. Quelques semaines après, c’est le contraire; peut-être faudrait-il expliquer ce choix (personellement, je préfère qu’il ai choisi metz les première 3 années, pour ensuite changer dans un grand club européen), car beaucoup de monde ne comprend pas les raisons pour les quelles le Bayern n’as pas été choisi, surtout avec une offre pareille!

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