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Le gouvernement évalue l’égalité des sexes au Luxembourg


Lydia Mutsch (Illustration : Archives Editpress)

La ministre Lydia Mutsch a présenté, vendredi, au Conseil de gouvernement, le deuxième rapport intermédiaire de mise en œuvre du plan Égalité 2015-2018.

Cette démarche s’inscrit dans la volonté du gouvernement d’évaluer ses efforts en matière d’égalité des femmes et des hommes. Pour rappel, le premier rapport intermédiaire de mise en œuvre des mesures prescrites dans le plan d’action, datant du 29 juillet 2016, attestait que seulement un quart des mesures n’avait pas encore été entamé. Le niveau de réalisation des mesures étant subdivisé en 3 catégories pour le premier rapport, un 4 e niveau, indiquant le caractère permanent des mesures, a été ajouté dans le deuxième rapport. À côté des actions et travaux conduits par le ministère de l’Égalité des chances, le plan Égalité comprend 104 mesures différentes concernant l’égalité des femmes et des hommes.

Au 1er juillet, 85 % des mesures contenues dans le plan d’action national sont soit réalisées, soit en cours de réalisation, ou ont un caractère permanent et 16 % des mesures ont été reportées. L’implication des délégués à l’égalité dans la mise en œuvre des mesures monte à 49 %, contre 27,2 %, en 2016. Parmi les priorités politiques du gouvernement figure l’égalité entre hommes et femmes dans la prise de décision économique.

Un suivi depuis 2014

Dans sa séance de vendredi, le Conseil de gouvernement a également analysé le 4 e bilan intermédiaire concernant une meilleure représentation du sexe sous-représenté dans les organes de prise de décision d’un total de 95 établissements publics, groupements d’intérêt économique (GIE) et sociétés (cotées et non- otées en Bourse), dans lesquels l’État détient des intérêts ou des participations. L’objectif fixé est 40 % d’ici 2019. Depuis 2014, le ministère de l’Économie a mis en place un système de suivi pour appréhender l’évolution de la situation. Entre les mois de janvier et de juin derniers, le pourcentage total des femmes membres des conseils d’administration tombant sous le monitoring est passé de 25,66 % à 26,76 %. En ce qui concerne uniquement les représentants de l’État, ce taux est passé de 32,24 % à 33,46 %.

En d’autres termes : de 867 mandats d’administrateur (secteur privé et État), 232 mandats reviennent à des femmes. Pour atteindre l’objectif de 40 %, 115 mandats en plus doivent être occupés par des femmes, d’ici 2019. 523 de ces 867 mandats d’administrateur sont détenus par des représentants de l’État, dont 175 par des femmes.

Les efforts du gouvernement en la matière visent à un partage équitable des responsabilités entre hommes et femmes dans tous les domaines de la vie, la prise de décision économique constituant le volet où les femmes sont encore largement sous-représentées.

«Les efforts portent leurs fruits»

Entre le mois de janvier 2015 et le mois de juin dernier, le pourcentage total des femmes membres d’un conseil d’administration, tombant sous le monitoring, est passé de 21,75 % à 26,76 %. En ce qui concerne uniquement les représentants de l’État, ce taux est passé de 27,18 % à 33,46 %.

De quoi faire dire au gouvernement que «ses efforts pour une meilleure représentation des femmes dans les organes de prise de décision portent leurs fruits».

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