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[Le Carré de Guy Hellers] Tout change dans le foot eschois…


Comme chaque semaine, l’ancien sélectionneur du Luxembourg et milieu de terrain phare du Standard Guy Hellers, pose son regard sur le foot local et international. Ça pique, c’est passionné et ça vibre football ! Aujourd’hui un focus sur la reprise de la BGL Ligue…

Bei a faim, Differdange aussi !

L’affiche de la deuxième journée, c’était le F91 contre D03. Le président Bei, veut une équipe de guerriers. Eh ben, il a été servi contre le F91. Arno Bonvini avait mis un schéma tactique en place qui tenait bien la route. Le F91, avec sa «deuxième garniture» était décevant.
Quand on n’y arrive pas avec ses moyens techniques, il faut savoir mettre son bleu de travail et aller au charbon. Certains me parle d’un jour sans. Avec une trentaine de joueurs dans le noyau, un jour sans n’existe pas. Tous ceux, qui sont appelés à défendre les couleurs du club doivent avoir la bave aux lèvres pour gagner et pour être à nouveau sur le terrain lors du prochain match. Avec cette mentalité et approche, le F91 ne peut pas perdre.

Le Fola, pas folichon

Quelles nouvelles au Fola? Porte ouverte, neuf buts contre Genk, cinq en championnat. En prime, une dernière place au classement du championnat. Prochaine journée contre le F91, un zéro sur neuf se pointe à l’horizon. Fébrile en défense et sur le plan offensif on manque de confiance pour concrétiser. Actuellement, le bilan chiffré n’est pas bon. Il ne s’agit pas de remettre tout en question, mais de trouver rapidement des solutions, sinon le Fola risque de jouer une saison des plus morose. L’objectif du club, au moins se retrouver dans les places européennes. Pour l’instant, le plan de route n’est pas respecté.

Jeunesse : ne perd pas ton âme…

Pour Guy Heller, les débuts tonitruants de la Jeunesse cache une autre réalité : le risque de perdre son esprit "club". (Photo : Fernand Konnen/Editpress)

Pour Guy Heller, les débuts tonitruants de la Jeunesse cachent une autre réalité : le risque de perdre son esprit « club ». (Photo : Fernand Konnen/Editpress)

Son voisin, la Jeunesse, se retrouve à l’opposé du classement. Bien épaulée par les prêts du F91, la Jeunesse ne fait pas dans la dentelle. Étonnant quand même de voir un gamin de 19 ans, Klica, que j’avais encore formé lors de mon passage au F91, doit sortir la Jeunesse du pétrin. La question que je me pose : où sont les jeunes de la Jeunesse?
Il fût un temps pas si lointain, des jeunes issus du fief de la Jeunesse étaient régulièrement intégrés dans l’équipe première. C’était d’ailleurs la fierté de la Jeunesse et de ses supporters. Quelle politique sportive la Jeunesse est en train d’appliquer? La Vieille Dame, aurait-elle vendu son âme. Néanmoins, retenez ce nom, Almir Klica, un diamant brut qu’il faut farcir avec prudence. Si on ne fait pas de bêtises avec son évolution, il sera l’attraction en BGL Ligue.

Rumelange, le club du président Jeitz méritait mieux. Tactiquement, bien mis en place par son coach Loscheider, Rumelange était tout prêt de récidiver le même coup que contre le Progrès.

BGL Ligue : c’est le Club Med ?

Le Progrès, est au repos. Je me demande pourquoi ils font l’impasse sur cette journée. La possibilité de jouer le lundi comme le F91 le fait, était également possible pour le Progrès. Dans tous les cas, ils ne pourront pas dire lors de leur match retour contre les Russes d’Oufa qu’ils étaient fatigués. Tous nos clubs qui ont représenté les couleurs du Grand-Duché en Europe, ont eu des difficultés en championnat. Dû à quoi? L’expérience, la maturité, un manque de compétiteurs et la mentalité qui règne au sein du club. Un truc, qui me reste à travers la gorge.

J’ai lu un article de l’entraîneur Paolo Amodio après la rencontre gagnée contre le Honved Budapest. D’abord il critique la FLF parce que le match contre Rumelange trois jours plus tard n’a pas était remis et puis il trouve normal que ses joueurs fassent la fête après le match en sachant que trois jours plus tard il y a une nouvelle rencontre au programme. Incompréhensible pour moi. Paolo comprend aussi que ses joueurs n’avaient pas «la tête» au match à Rumelange. Match que le Progrès a perdu. Des propos pareils sont durs à avaler pour moi.

Au FC Metz et au Standard de Liège on m’a toujours inculqué qu’il y a un temps pour faire la fête et un temps pour bosser. Il faut savoir mettre des priorités. Si on veut, ce que je souhaite, avancer et sortir de l’amateurisme pur et dur, la preuve, se rapprocher un tantinet du football professionnel, alors c’est ça qu’il faut changer. Changer de mentalité. Autre chose qui me fait jaser, des joueurs qui évoluent en BGL Ligue sont encore en vacances. Mais bon Dieu, c’est le Club Med!

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