Un débat sur les institutions était organisé vendredi au Kirchberg, au sein de la Cour de justice européenne, en présence de Jean-Claude Juncker. L’ambiance était chargée d’émotion en ce 11 novembre.
Quelque 250 jeunes venus d’Allemagne, France, Luxembourg et Belgique étaient réunis pour une rencontre avec trois hommes forts de l’UE : Jean-Claude Juncker (président de la Commission, donc entre autres, la représentation de l’UE à l’international), Martin Schulz (président du Parlement, représentant du peuple européen) et Koen Lenaerts (président de la Cour de justice de l’UE, pouvoir judiciaire).
[vc_column][TS_VCSC_Lightbox_Gallery lightbox_size= »large » content_images= »112580,112581,112582,112583,112584,112585,112586,112587,112588,112589,112590″ content_images_size= »large » content_images_titles= »photos Editpress/Jean-Claude Ernst » content_style= »NivoSlider » nivo_effect= »fade » thumbnail_size= »large » lightbox_effect= »simpleFade » el_file1= » »][/TS_VCSC_Lightbox_Gallery][/vc_column]Vu la date symbolique choisie, le 11 novembre, chacun des trois présidents invités a évoqué les atrocités des guerres mondiales, et l’importance de la paix dans le contexte actuel. Jean-Claude Juncker est à ce sujet revenu sur son expérience familiale personnelle, et les raisons qui l’ont poussé a être pro-européen. Au micro, il a fondu en larmes un cours instant, avant de se reprendre, lorsqu’il a fait un parallèle avec l’histoire de son père durant la 2e guerre mondiale. « Il ne m’en parlé que tardivement. Lui qui venait du Nord du Luxembourg, qui n’avait jamais voyagé… Il a été envoyé sur le front russe par les Allemands, puis là-haut, il a été capturé comme un soldat ennemi. C’est une histoire horrible, de quelqu’un enrôlé de force à une époque totalement guerrière. Il ne m’en a parlé que tardivement mais il m’avait dit : ta génération, ne vous tirez plus jamais dessus, entendez-vous, écoutez vous. »
Un moment très fort, peut-être dû au contexte de rencontre avec des jeunes européens « à domicile » au Luxembourg, auquel il a rappelé son attachement profond.
Hubert Gamelon
« Avec M. Trump, on va perdre deux ans »
Un peu plus tard lors de la conférence, évoquant l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, Jean-Claude Juncker a déclaré aux jeunes inquiets : « Les Américains d’une façon générale n’ont pas d’attention pour l’Europe. Concernant M. Trump, j’ai cru comprendre qu’il pense carrément que la Belgique est un village quelque part sur notre continent… Bref, nous allons devoir montrer et expliquer ce qu’est Europe. Mon avis franchement ? Avec M. Trump, on va perdre deux ans, le temps qu’il fasse le tour du monde qu’il ne connaît pas. »
Avant de critiquer Trump, M. Juncker ferait mieux de balayer d’abord devant sa porte. La paille et la poutre, une parabole que notre ex-premier ministre semble avori oubliée.
Où peut-on trouver le lien vidéo, s’il existe? Impossible à trouver pour le moment… Merci d’avance
Bonjour, nous n’avons pas connaissance de l’existence d’une vidéo de cette rencontre. Si toutefois la Commission européenne en publie une, nous ne manquerons pas de la relayer. Cordialement