Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
La 508 entend conserver le cap. Le Lion lui a donné quelques atouts complémentaires.
Racée, la Peugeot 508 RXH est aussi très bien équipée. (Photo : DR)
Peugeot souhaitait renforcer le caractère de sa grande berline face à la concurrence allemande. L’arrivée de la nouvelle Passat, reine du segment, impliquait de hausser le ton. Une calandre chromée inédite a été chargée d’annoncer la couleur. Pour rééquilibrer l’ensemble, le bouclier arrière et les feux ont été redessinés. La 508 gagne plus de 3 centimètres en longueur. Et même 5 millimètres sur la RXH, la version allroad qui s’appuie sur le break SW, la carrosserie qui s’impose le plus souvent au moment du choix.
En Europe, le break s’octroie 65 % du marché, dont un peu moins de 20 % au bénéfice de la version RXH, l’hybride diesel dont Peugeot a le secret. Autant en profiter, car elle se double d’une transmission intégrale. La RXH bénéficie de la remise à niveau générale et en particulier d’un jeu de phares triple, à LED, de part et d’autre d’un capot plus plat.
Côté mécanique, adaptation générale aux normes écologiques (Euro 6) et introduction d’un nouveau 1,6 litre THP plus puissant (165 ch) et plus économe, avec stop & start. Il peut être associé à la boîte automatique ETA6 que PSA a élaborée avec le spécialiste nippon Aisin. L’offre diesel s’est également élargie avec un 2 litres en 150 et 180 chevaux. Ce dernier peut équiper la RXH, entrant directement en concurrence avec le système hybride, seul disponible jusqu’à présent sur le RXH. Break luxueux et surélevé, du genre allroad, il est apte à emprunter des chemins malaisés. La Peugeot 508 RXH Hybrid4 était venue enrichir la gamme en 2012, bardée de toutes les options. Elle revient, grand toit panoramique en verre compris.
Sur le plan technique, on retrouve le diesel 2 l HDi et le moteur électrique de 37 ch couplé aux roues arrière. On peut alors sélectionner l’un des quatre modes de conduite pour faire jouer les uns et les autres ensemble ou séparément.
> Une consommation en progrès
Le seul mode électrique vous permettra de traverser une commune sans émission. La route fera le reste pour recharger la batterie. Au bilan, un ensemble tout automatique, agréable à conduire, pour une consommation relevée de 5,6 litres aux 100. Peugeot annonce 3,3 l, en progrès de 0,7 l. Plaisir assuré ainsi pour tous les gros appétits en kilomètres. Les trains roulants sont des références, Peugeot confirmant une fois de plus sa réputation de spécialiste du comportement routier, sans faille. Les petites routes et les grands boulevards s’enchaînent malgré un gabarit généreux. On regrettera simplement les espaces de rangement réduits et un coffre amoindri par les équipements hybrides.
De notre collaborateur Paul Hug
