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Allergiques, attention aux pollens de graminées


photo AFP

Le retour de températures plus chaudes et d’averses plus espacées a fait exploser cette semaine la teneur de l’air en pollens de graminées, très redoutés des personnes allergiques. Au Luxembourg comme en France.

Au Luxembourg, le site www.pollen.lu actualise chaque jour les concentrations polliniques sur la station d’aérobiologie du ministère de la Santé à Luxembourg-Ville. Voilà plusieurs jours que les pollens de graminées sont bien présents, et leur taux a même explosé ce jeudi.

« La concentration de l’air en pollens de graminées reste très élevée. On conseille aux personnes sensibilisées de suivre leur traitement médicamenteux pour passer au mieux cette période difficile », indique le bulletin de cette semaine.

Même chose dans l’Hexagone. « Le risque d’exposition lié à ces pollens est élevé à très élevé sur une grande partie de la France, notamment dans les pays de Loire et en Rhône-Alpes » a indiqué vendredi, Charlotte Sindt, présidente du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), qui diffuse chaque semaine un bulletin allergo-pollinique en France.

Les graminées regroupent de très nombreuses espèces de plantes qu’on appelle communément « herbes » ou « céréales ». On en trouve un peu partout dans les prairies, sur les rochers, en forêt, dans l´eau, les fossés et les accotements de routes.

Leurs pollens comme tous les autres pollens dépendent étroitement des conditions météorologiques : la pluie empêche leur libération alors que l’ensoleillement favorise au contraire leur prolifération.

En raison du mauvais temps observé en mai dans le nord de la France, la pollinisation des graminées a été retardée cette année et « la saison pourrait bien se prolonger jusqu’à fin juin, alors qu’elle se termine normalement autour de la mi-juin », précise Mme Sindt.

Quant à l’alternance de soleil et de pluie, « elle est très bonne pour les herbes et les pollens risquent d’exploser à chaque période d’ensoleillement », ajoute-t-elle.

Pour la semaine à venir, le risque est pour l’instant évalué de « moyen à élevé » selon les régions, compte tenu des prévisions météorologiques.

Seules seront momentanément préservées les zones touchées par les récentes inondations car « il faut d’abord que cela sèche » avant que les herbes puissent repousser, note-t-elle.

Le Quotidien / AFP

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