Le gouvernement ne veut pas que les communes assurent des services postaux.
Dans la foulée de la fermeture de 35 bureaux de poste à travers le pays, l’idée de transférer des services postaux aux communes avait été lancée. Dès le départ, le Syndicat des villes et communes (Syvicol) s’était montré assez réservé. Depuis lundi, l’idée a sans doute vécu. Le gouvernement vient en effet d’émettre un veto à la transformation des communes en «Poste bis».
En réponse à une question parlementaire des députés CSV Laurent Mosar et Félix Eischen, les ministres Étienne Schneider (Économie) et Dan Kersch (Intérieur) soulignent en effet que le gouvernement «rejette l’idée d’implanter des services postaux au sein des communes ainsi que la conclusion d’éventuelles conventions avec les communes dans ce contexte.»
Dès le départ, le gouvernement aurait été «réticent» à cette idée. Il existerait ainsi de «sérieux doutes» sur la compatibilité du transfert de services postaux vers les communes avec la législation en vigueur, informent les ministres. C’est «après avoir pris connaissance des oppositions formelles des syndicats professionnels du secteur communal, voire également des réserves du Syvicol», que le gouvernement aurait tranché.
«Nonobstant, Post continuera, dans le cadre du déploiement de son plan stratégique et de la réorganisation de son réseau de vente, de développer progressivement un réseau de partenariats privés afin de continuer à assurer une couverture géographique adéquate», concluent les deux ministres dans leur réponse commune à la question parlementaire.
Le Quotidien