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L’arrêt des réacteurs belges réclamé aussi aux Pays-Bas


En Europe, les voix s'élèvent contre l'exploitation des réacteurs belges vieillissants, comme ici à Doel. (illustration AFP)

Les députés néerlandais ont adopté mardi un texte demandant à leur gouvernement de prier la Belgique d’arrêter deux de ses réacteurs nucléaires, Doel 3 et Tihange 2, pointés pour leur sécurité défaillante. Tout comme le Luxembourg, dont une trentaine de communes ont engagé une action judiciaire.

« Le texte a été accepté à 78 voix contre 72 », a indiqué une porte-parole de la chambre basse du parlement néerlandais. La motion avait été déposée par les travaillistes du PvdA et les socialistes du SP. « Étant donné que les réacteurs belges de Tihange et de Doel, proches des Pays-Bas, sont souvent arrêtés en raison de problèmes de sécurité », les députés demandent « au gouvernement néerlandais de s’associer à l’Allemagne et au Luxembourg et de prier le gouvernement belge de fermer Tihange et Doel ».

La sûreté des centrales belges fait polémique depuis plusieurs années, en Belgique mais surtout dans les pays voisins. L’Allemagne et le Luxembourg avaient demandé en avril l’arrêt provisoire des réacteurs de Doel 3 et Tihange 2, dont les cuves présentent des milliers de microfissures, dans l’attente de tests complémentaires. La ville de Wiltz, représentant une trentaine de communes du Grand-Duché, a par ailleurs déposé plainte vendredi dernier.

La Belgique, par la voix de son agence de contrôle nucléaire (AFCN), avait répliqué que ses centrales répondaient « aux exigences de sûreté les plus sévères » et qu’il n’y avait « aucune raison » de se plier aux demandes allemandes et luxembourgeoises.

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